L'anecdote est révélatrice du comportement des dirigeants du CP depuis 2001 à l'égard des sociétaires.
Hier matin vers 9 heures, alors que le Journal officiel a déja publié le décret annonçant la fin de la scop, notre "éricbesson" vient saluer les quelques journalistes présents sous le hangar servant de salle de rédaction. L'un d'eux lui demande si le fameux arrêté est paru. "Toujours rien !" répond-il avec aplomb avant de repartir tranquillement.
Pourquoi n'a-t-il rien dit ? Sur l'agenda de triumvirat ("ericbesson", "laVoixdesonmaître", "albertlondres") était inscrit ce mardi-là "Lille". Le hasard avait bien fait les choses. Ils ont pu fêter l'événement avec les prédateurs et revenir avec les consignes de la semaine.
La contrevérité, volontaire ou par omission, est une pratique courante chez notre président. Il s'était déjà illustré au lendemain de la Journée du patrimoine quand il avait organisé une visite privée du journal pour Caroline Cayeux, candidate UMP aux régionales. Difficile en effet de reconnaître que le président du CP, accompagné de son directeur général venu tout exprès un dimanche après-midi, apporte son soutien à la candidate de droite. Il faut pourtant bien remplacer de Robien.
Sans la CFDT, personne n'aurait su hier que la scop était morte et que la VdN pouvait désormais poster ses (modestes) chèques aux sociétaires.
Une VdN qui , par la voix de son directeur général adjoint, formé à l'école Hersant, a déclaré à nos confrères nordistes que "les négociations sociales (au CP) seront entamées en 2010 et pas avant, pour des raisons comptables et fiscales".
A propos d'"ericbesson", sait-on où il va se poser la semaine prochaine ? A-t-il prévu de déménager sa kitchenette sous le hangar ?
RépondreSupprimerIl est d'un mutisme complet sur le sujet.
RépondreSupprimerOn aura peut-être un début de réponse ce lundi 14 décembre.