Il a fallu tout juste un mois pour que la suppression du service informatique au CP se fasse sentir : le jeudi 3 février 2011, le journal n'est pas paru. En cause, un "grave problème informatique".
Depuis le 1er janvier 2011, il n'y a plus d'informaticiens à Amiens. C'est le résultat de l'excellente gestion du Plan de modernisation sociale lancé par les "gentils ch'tis". Ils avaient prévu de liquider trois des six informaticiens. Mais "laVoixdesonmaître" et sa super DRH ont tellement bien géré le dossier que les six ont demandé à partir. Impossible de leur refuser !
Aujourd'hui, c'est Lille qui gère notre informatique.
Nos dirigeants se sont empressés de préciser que l'incident n'avait "pas de lien avec la nouvelle formule", lancée le 12 janvier 2011.
Ce n'est pas la nouvelle formule qui a provoqué la non-parution, c'est la nouvelle gouvernance. Très maladroitement, notre directeur général a reconnu que la veille au soir, le système "avait généré des difficultés de réception des photos de l'AFP".
Si un service informatique avait été maintenu sur place, on a la faiblesse de penser à la CFDT qu'il aurait travaillé sur l'incident le lendemain et que la panne du mercredi 2 aurait été évitée.
Mais là comme ailleurs, malgré le discours officiel, ce n'est pas le lecteur qui prime, c'est la rentabilité. Une non parution coûte moins cher que l'embauche de deux ou trois informaticiens.
Malheureusement, le journal n'est pas à l'abri d'autres incidents de ce genre.
La CFDT exige le retour d'un service de maintenance informatique au siège du journal.
Un "gentil" chez les "gentils ch'tis"
Nous nous sommes offusqués le 4 février dernier de la venue de Xavier Bertrand dans les murs du journal. Depuis le 16 janvier 2010, il ne s'est jamais excusé d'avoir humilié notre confrère de Saint-Quentin lors d'une émission sur Public Sénat.
Il ne fallait pas s'attendre à ce que "albertlondres" lui en fasse la remarque lors de l'émission enregistrée par France 3 Picardie et France Bleu Picardie dans nos locaux, le vendredi 6 février 2011. C'est son adjoint, "un "zami du CP", qui l'a fait à sa place mais, hors micro.
Il l'a raconté dans un encadré paru le lendemain en marge de l'entretien avec l'ex-chouchou du Chouchou de Carla.
"Gentil" Xavier s'est dit choqué par la question. Un politique, choqué par les questions des journalistes, c'est nouveau ? Il devrait changer de métier si les questions le choquent d'autant que les faits ont donné raison à notre confrère. Quelques mois plus tard Xavier Bertrand succédait à Pierre André à la mairie de Saint-Quentin, ce dernier se retirant pour raison de... maladie. La réponse à la question "choquante" alors posée.
"Que Nicolas Totet et les journalistes du CP aient été blessés, je le comprends. Qu'on admette que je l'ai été aussi."
Ce qu'on souhaiterait admettre, c'est que vous vous excusâtes, comme on dirait en Sarkozy littéraire.
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