Il y a des jours où on est très fier d'appartenir à un grand journal. Ce fut le cas ce vendredi 26 février 2010 où nous avons enfin renoué avec le journalisme d'investigation en titrant à la Une : "Des dirigeants de Sup de Co en garde à vue".
Sup de Co, le sujet préféré d'"albertlondres". Il ne rate jamais l'occasion d'encourager ses troupes pour enquêter sur cette école de commerce où semble régner une drôle d'ambiance. On l'entend d'ici déclarer à son journaliste :"Laisse tomber la page "bébés", Coco ! Consacre-toi entièrement à l'affaire qui fâche. Peu importe si l'article déplaît à nos amis de la CCI. "laVoixdesonmaître" pourra toujours faire pression sur moi, j'ai une carte de presse, moi Monsieur !"
Il y a un mois, "albertlondres" avait "félicité" le confrère qui avait sorti le dossier en l'invitant à l'enterrer en pages locales. "L'affaire est complexe à traiter compte tenu que nous sommes à la fois sur un terrain social, psychologique, judiciaire et politique" lui avait-il rappelé. Il lui recommandait de se méfier de ses sources et d'"avancer, à compter de maintenant, que sur la base d'informations et d'informations sourcées, recoupées".
Ses informations était si peu "sourcées et recoupées" que ces derniers jours, la police procédait à quatre garde à vue parmi les responsables de l'école. Ceux qui voient en cette attitude de la défiance ne sont que des persifleurs qui ne comprennent rien à la noble tâche de "rédacteurenchéfrisation".
Le Club des Cinq qui nous dirige est tellement pris par cette enquête que ce mercredi 24 février 2010, il n'a pas vu les camions de gendarmes mobiles massés rue de la République à Amiens, sous les fenêtres du journal, ni entendu les retraités venus manifester pour défendre leur pouvoir d'achat. Pas une ligne, pas une photo dans le journal du lendemain !
A trop rechercher l'information "sourcée et recoupée", en auraient-ils oublié les fondamentaux ?
samedi 27 février 2010
mardi 23 février 2010
La meilleure année de la décennie
La CFDT l'avait prédit ; les "gentils ch'tis" l'ont réalisé : l'année 2009 restera probablement comme la meilleure année de la décennie.
Pas pour les sociétaires qui en vendant leurs parts ont vendu leur indépendance, mais pour le nouvel actionnaire. Souvenez-vous en juin dernier, nous étions au bord du dépôt de bilan. Les Cassandre lillois relayés par leurs complices amiénois claironnaient partout : "Vendez, vendez si vous voulez que nous vous sauvions de la faillite".
A l'époque, la CFDT était seule à prêcher le contraire, soulignant qu'il s'agissait d'effrayer le bon peuple pour ramasser la mise à moindres frais. Les résultats financiers de 2009, communiqués ce lundi 21 février 2010 en comité d'entreprise, nous donnent raison.
Avec un résultat courant de plus de 700 000 euros, le CP ne s'est jamais aussi bien porté depuis le début du siècle. "marcdallégeance", notre ex-prix Nobel d'économie, doit en être vert de rage.
La direction, un peu gênée aux entournures, minimise la performance. Elle l'attribue à une subvention portage passée de 90 000 euros en 2008 à... 780 000 euros en 2009 (merci Sarko !) et qui sera renouvelée en 2010 (re-merci Sarko !). Elle oublie de préciser que, dès mai 2009, elle avait connaissance de cette manne financière.
Au temps béni de la scop, le comité d'entreprise était informé chaque mois de l'évolution économique du journal. Depuis décembre 2009, "laVoixdesonmaître" fait tout pour ne pas communiquer sur le sujet. On comprend mieux pourquoi aujourd'hui. Invoquant "une logique de groupe différente", il n'a d'ailleurs pas l'intention d'être trop prolixe les mois prochains. Pas question que le personnel se rende compte qu'il a été floué, que la scop était viable et que les "gentils ch'tis" s'en mettent déjà plein les poches. Les chiffres qui nous ont été donnés sont d'ailleurs très succincts et ne permettent pas d'entrer dans le détail.
Ces résultats sont à mettre en parallèle avec les ventes qui continuent leur chute libre. On frôle les - 4% en 2009 en semaine et pour la deuxième année consécutive, le JDD recule (- 3,27%). Avec de telles performances, notre "albertlondres" aurait mérité une sélection aux JO de Vancouver. C'était une médaille assurée en... descente .
Pas pour les sociétaires qui en vendant leurs parts ont vendu leur indépendance, mais pour le nouvel actionnaire. Souvenez-vous en juin dernier, nous étions au bord du dépôt de bilan. Les Cassandre lillois relayés par leurs complices amiénois claironnaient partout : "Vendez, vendez si vous voulez que nous vous sauvions de la faillite".
A l'époque, la CFDT était seule à prêcher le contraire, soulignant qu'il s'agissait d'effrayer le bon peuple pour ramasser la mise à moindres frais. Les résultats financiers de 2009, communiqués ce lundi 21 février 2010 en comité d'entreprise, nous donnent raison.
Avec un résultat courant de plus de 700 000 euros, le CP ne s'est jamais aussi bien porté depuis le début du siècle. "marcdallégeance", notre ex-prix Nobel d'économie, doit en être vert de rage.
La direction, un peu gênée aux entournures, minimise la performance. Elle l'attribue à une subvention portage passée de 90 000 euros en 2008 à... 780 000 euros en 2009 (merci Sarko !) et qui sera renouvelée en 2010 (re-merci Sarko !). Elle oublie de préciser que, dès mai 2009, elle avait connaissance de cette manne financière.
Au temps béni de la scop, le comité d'entreprise était informé chaque mois de l'évolution économique du journal. Depuis décembre 2009, "laVoixdesonmaître" fait tout pour ne pas communiquer sur le sujet. On comprend mieux pourquoi aujourd'hui. Invoquant "une logique de groupe différente", il n'a d'ailleurs pas l'intention d'être trop prolixe les mois prochains. Pas question que le personnel se rende compte qu'il a été floué, que la scop était viable et que les "gentils ch'tis" s'en mettent déjà plein les poches. Les chiffres qui nous ont été donnés sont d'ailleurs très succincts et ne permettent pas d'entrer dans le détail.
Ces résultats sont à mettre en parallèle avec les ventes qui continuent leur chute libre. On frôle les - 4% en 2009 en semaine et pour la deuxième année consécutive, le JDD recule (- 3,27%). Avec de telles performances, notre "albertlondres" aurait mérité une sélection aux JO de Vancouver. C'était une médaille assurée en... descente .
mardi 9 février 2010
Aux ordres du mérite
La première réunion de négociation faisant suite à la dénonciation des accords d'entreprise par la direction s'est tenue ce mardi 9 février 2010. Il n'en est rien sorti de concret sinon deux mises au point de la direction qui en disent long sur ses intentions futures.
1 - L'effectif de la rédaction (92 journalistes actuellement) ne sera plus défini. "On ne souhaite pas avoir un accord où figurera un effectif", a déclaré notre PDG. Comment va-t-il concilier cette mesure avec l'organigramme que le rédacteur en chef est chargé d'établir dans le cadre de la nouvelle formule ? Mystère !
Pour la CFDT, il faudra bien qu'un effectif minimum apparaisse quelque part.
2 - Demain, les journalistes du CP seront notés au MERITE. Et vive le libéralisme !
Il est bien entendu que le mérite vu par "laVoixdesonmaître" ou "albertlondres", c'est par exemple ne pas adhérer à la CFDT ou ne pas fréquenter ses adhérents. N'allez pas croire que ce sont vos qualités professionnelles !
Les négociations entreront dans le vif du sujet début mars avec la définition des qualifications autour de la grille de salaire de la presse quotidienne régionale en lieu et place de celle de la presse parisienne, et les évolutions de carrière.
Pour la CFDT, il n'est pas question de moins disant salarial. Lors du comité d'entreprise de janvier 2010, nous avons montré que la direction économiserait 450 euros par mois sur chaque nouveau rédacteur embauché. Selon nos calculs, l'économie faite sur l'ensemble de la masse salariale de la maison sera de l'ordre des 2,5 millions d'euros par an. L'actionnaire se frotte déjà les mains !
Autre sujet ardu : le temps de travail. Pour information, nos amis de la VdN travaillent 200 jours par an et nous 195.
1 - L'effectif de la rédaction (92 journalistes actuellement) ne sera plus défini. "On ne souhaite pas avoir un accord où figurera un effectif", a déclaré notre PDG. Comment va-t-il concilier cette mesure avec l'organigramme que le rédacteur en chef est chargé d'établir dans le cadre de la nouvelle formule ? Mystère !
Pour la CFDT, il faudra bien qu'un effectif minimum apparaisse quelque part.
2 - Demain, les journalistes du CP seront notés au MERITE. Et vive le libéralisme !
Il est bien entendu que le mérite vu par "laVoixdesonmaître" ou "albertlondres", c'est par exemple ne pas adhérer à la CFDT ou ne pas fréquenter ses adhérents. N'allez pas croire que ce sont vos qualités professionnelles !
Les négociations entreront dans le vif du sujet début mars avec la définition des qualifications autour de la grille de salaire de la presse quotidienne régionale en lieu et place de celle de la presse parisienne, et les évolutions de carrière.
Pour la CFDT, il n'est pas question de moins disant salarial. Lors du comité d'entreprise de janvier 2010, nous avons montré que la direction économiserait 450 euros par mois sur chaque nouveau rédacteur embauché. Selon nos calculs, l'économie faite sur l'ensemble de la masse salariale de la maison sera de l'ordre des 2,5 millions d'euros par an. L'actionnaire se frotte déjà les mains !
Autre sujet ardu : le temps de travail. Pour information, nos amis de la VdN travaillent 200 jours par an et nous 195.
mardi 2 février 2010
Caméra Café
"Un conseil : évitez de traîner du côté de la machine à café et évitez le contact avec certains confrères."
"albertlondres" n'aime pas les délégués syndicaux et leurs amis. Il le fait savoir. Pas à la cantonade, n'exagérons rien, mais à l'occasion de petites rencontres informelles.
Ainsi vendredi dernier, il a tenu pour la première fois depuis plus de cinq ans, une réunion à la locale Amiens où il a adressé ces fortes recommandations. Pour rester dans le ton, il aurait même pu ajouter que nous avions des têtes pas très catholiques.
Il faut dire que ces affreux délégués syndicaux l'empêchent de "rédacteurenchef-iser" tranquillement. Ils sont venus défendre un confrère à qui il était reproché d'avoir fait son travail. Plus précisément d'avoir sorti une affaire qui déplaisait à quelques pontes de la CCI d'Amiens liés à nos amis du Crédit Agricole. Au moins avec les pages "bébés", on n'a pas tous ces problèmes !
Il s'est permis pour l'occasion de donner une leçon de titraille. "Ambiance malsaine à Sup de co", c'est pas très bon ! Il préfère : "Sup de co : la PJ enquête" ou "L'enquête sur le stress au travail à Sup de co". Voilà du titre percutant !
On ne voudrait pas se moquer mais la maison organise un stage "comment titrer". "albertlondres" peut s'y inscrire, son ami du Club des Cinq enregistre les candidatures jusqu'au 8 février.
L'as de la titraille a aussi repris sa chasse aux sorcières. La CFDT est plus que jamais en ligne de mire. Le "blogueur insomniaque" l'empêche visiblement de dormir. Il le déçoit aussi. De toute évidence, "albertlondres" a vérifié les heures de mise en ligne de ses billets dans l'espoir de le sanctionner au cas où il les aurait rédigés pendant les heures de travail. Et celui-là va encore lui troubler le sommeil. Faut-il dérégler l'horloge pour lui faire plaisir ?
On ne perd rien à attendre. Il l'a dit vendredi aux confrères amiénois : "Dans quatre mois, ça va changer !"
"albertlondres" n'aime pas les délégués syndicaux et leurs amis. Il le fait savoir. Pas à la cantonade, n'exagérons rien, mais à l'occasion de petites rencontres informelles.
Ainsi vendredi dernier, il a tenu pour la première fois depuis plus de cinq ans, une réunion à la locale Amiens où il a adressé ces fortes recommandations. Pour rester dans le ton, il aurait même pu ajouter que nous avions des têtes pas très catholiques.
Il faut dire que ces affreux délégués syndicaux l'empêchent de "rédacteurenchef-iser" tranquillement. Ils sont venus défendre un confrère à qui il était reproché d'avoir fait son travail. Plus précisément d'avoir sorti une affaire qui déplaisait à quelques pontes de la CCI d'Amiens liés à nos amis du Crédit Agricole. Au moins avec les pages "bébés", on n'a pas tous ces problèmes !
Il s'est permis pour l'occasion de donner une leçon de titraille. "Ambiance malsaine à Sup de co", c'est pas très bon ! Il préfère : "Sup de co : la PJ enquête" ou "L'enquête sur le stress au travail à Sup de co". Voilà du titre percutant !
On ne voudrait pas se moquer mais la maison organise un stage "comment titrer". "albertlondres" peut s'y inscrire, son ami du Club des Cinq enregistre les candidatures jusqu'au 8 février.
L'as de la titraille a aussi repris sa chasse aux sorcières. La CFDT est plus que jamais en ligne de mire. Le "blogueur insomniaque" l'empêche visiblement de dormir. Il le déçoit aussi. De toute évidence, "albertlondres" a vérifié les heures de mise en ligne de ses billets dans l'espoir de le sanctionner au cas où il les aurait rédigés pendant les heures de travail. Et celui-là va encore lui troubler le sommeil. Faut-il dérégler l'horloge pour lui faire plaisir ?
On ne perd rien à attendre. Il l'a dit vendredi aux confrères amiénois : "Dans quatre mois, ça va changer !"
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