tag:blogger.com,1999:blog-9754338561450113672024-02-20T12:56:10.978-08:00CFDT Courrier picardLe blog des journalistes CFDTCFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.comBlogger136125tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-21191393848849930212015-11-18T11:54:00.000-08:002015-11-18T22:25:46.196-08:00"Appliquer sans états d'âme""<i>Merci d'appliquer sans états d'âme le processus demandé." </i>Quand un adjoint au rédacteur en chef, à court d'arguments, s'exprime, c'est sans ambiguïté. On ne discute pas les ordres dans une rédaction aux mains du groupe Rossel-Voix du Nord.<br />
L'histoire mérite d'être contée tant elle témoigne de la mise sous l'éteignoir de la rédaction du Courrier picard depuis cinq ans.<br />
En cette fin d'année, les rédactions préparent leurs palmarès des hommes et femmes de l'année qui feront les choux gras d'un début janvier généralement creux en actualité. Ces palmarès sont l'occasion de faire participer les lecteurs. Un bulletin de vote leur est proposé via le journal papier et, progrès oblige, le web.<br />
Un mail d'un de ces "adjoints", daté du 3 novembre 2015, invite donc les responsables d'agences locales à reconduire l'opération. Avec une nouveauté :<i> "Pour les votes, le choix de l'entreprise est de les demander aux lecteurs uniquement sur le web"</i>.<br />
Déjà l'expression "<i>choix de l'entreprise"</i> a de quoi choquer tout journaliste qui se respecte. On pensait naïvement que ces choix émanaient de la rédaction et du rédacteur en chef. Que nenni ! Dans le monde de Rossel-VdN, la rédaction n'a pas son mot à dire. Seuls les cadres savent et décident. Ce <i>"choix de l'entreprise</i>" vient, selon notre affidé, d'un mystérieux "<i>comité de coordination" </i>dont personne n'a entendu parler.<br />
Un chef d'édition a contesté la décision, rappelant qu'il avait recueilli 169 bulletins papier l'an dernier, et que tous les lecteurs n'avaient pas accès à Internet. Mal lui en a pris d'autant qu'il a aussi eu l'outrecuidance de demander <i>"un seul argument valable"</i> pour écarter les lecteurs qui achètent encore le journal.<br />
Le grand chef a alors fait péter ses galons. <i>"Nous ne pouvons que clore ce débat"</i>, lui a-t-il répondu, ajoutant qu'<i>"avec les arguments </i>(ndlr : lesquels ?)<i> de la rédaction, de la promo, de la pub, des ventes, le directeur général a tranché.</i>" Circulez, y'a rien à voir et "<i>merci d'appliquer sans états d'âme, le processus demandé"</i>.<br />
La <b><i>CFDT</i></b> dénonce ce comportement. La réaction du chef d'édition était de bon sens, argumentée et participait du débat naturel dans une rédaction digne de ce nom.<br />
La <b><i>CFDT</i></b> en appelle au rédacteur en chef. Elle a mis ses espoirs en cet homme de terrain, lors de sa nomination en mai dernier, pour que cessent ces pratiques et qu'un dialogue normal soit rétabli. Elle lui demande de ne pas fuir ses responsabilités et de montrer clairement la ligne qu'il entend suivre.CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-20424393139169737722015-11-05T22:25:00.001-08:002015-11-06T15:51:04.384-08:00Quand la concertation prime<br />
C'est l'heure de la réorganisation au siège avant d'intégrer de nouveaux locaux proches de la gare d'Amiens, probablement en 2017.<br />
PMP, la filiale publicitaire, abandonne sa grotte pour s'installer dans les anciens locaux du prépresse, libres depuis trois ans ; les ventes et les abonnements se rapprochent ; le web quitte les courants d'air ; les locales Amiens et Amiénois se séparent ; la photo se dirige vers un local sécurisé alors que ce n'était pas prévu à l'origine ; la tour de contrôle descend d'un étage ; la documenta<span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;">tion évi</span><span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;">te le garage...</span><br />
<span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;">Tout le monde semble y trouver son compte, même s'il faudra rester vigilant quant au confort de chacun une fois le déménagement réalisé. Les premiers mouvements de bureaux sont prévus avant la fin du mois. </span><br />
<span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;">La<i><b> CFDT </b></i>se félicite qu'il y ait eu, cette fois, une concertation, via le CHSCT et le CE, ce qui a permis une consultation auprès des personnels concernés et ainsi faire remonter les doléances de chacun. Autorisant certains réajustements. La <b>CFDT </b>espère qu'à l'avenir ce type de démarche sera renouvelé, notamment pour le futur déménagement du siège.</span><br />
<span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;"><br /></span>
<br />
<h3>
<span style="background-color: white; color: red; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;">Si Compiègne avait eu cette chance</span></h3>
<span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;">Il y a encore quelques mois, le mot concertation était inexistant au sein de notre entreprise, avec des conséquences parfois désastreuses. Le déménagement de l'agence de Compiègne en est le meilleur exemple. </span><br />
<span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;">Le CHSCT avait été averti après coup. Résultat : des conditions de travail déplorables dans un local à l'étroit. La direction de l'époque se contentant de répondre :<i> " On est dans les clous, on respecte les normes pour la superficie des espaces de travail "</i>.</span><span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;"> </span><br />
<span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;">Le rédacteur en chef d'alors s'était soucié du problème bien après le déménagement et surtout après de nombreuses plaintes de journalistes. Il n'avait rien trouvé de mieux que de proposer l'interdiction d'accès des locaux aux correspondants sportifs le vendredi, afin de libérer de la place. Il fallait y penser !</span><br />
<span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;">Pendant ce temps, vos élus<b><i> CFDT</i></b>, via le CHSCT, le CE et les DP, ont toujours dénoncé cette situation d'inconfort à Compiègne. Aujourd'hui, la médecine du travail nous donne raison. Un récent rapport indique que la taille des locaux est largement insuffisante par rapport au nombre de personnes qui y travaillent. Soulignant que <i><b>" la surface recommandée pour 7 salariés est normalement de 105 m² soit environ le double de la surface actuelle sur la partie en open space "</b></i>.</span><br />
<span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;">Avec un minimum de concertation en amont, nous n'en serions pas arrivés à une telle situation. </span><br />
<span style="background-color: white; font-family: "open sans"; font-size: 15px; line-height: 21px;">La <i><b>CFDT</b></i> demande à la direction que le sujet des locaux de Compiègne soit réexaminé au plus vite. Et que des mesures collectives ou individuelles adaptées soient prises pour améliorer les conditions de travail des salariés.</span>CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-70703968583686119182015-08-14T01:13:00.000-07:002015-08-14T01:13:06.548-07:00Changement de gouvernance<br />
D<span style="font-family: inherit;">epuis le 1er juillet 2015, le Courrier picard a un nouveau directeur général. </span><br />
<span style="font-family: inherit;">Jean-Dominique Lavazais, 48 ans, <span style="background-color: white; color: #2a2a2a; line-height: 19.439998626709px; orphans: 4; text-align: justify;">directeur marketing, communication et développement de </span><i style="background-color: white; border: 0px; color: #2a2a2a; font-stretch: inherit; line-height: 19.439998626709px; margin: 0px; orphans: 4; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">La Voix du Nord, </i><span style="background-color: white; border: 0px; color: #2a2a2a; font-stretch: inherit; line-height: 19.439998626709px; margin: 0px; orphans: 4; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">après cinq ans passés à Lille, arrive à Amiens où il succède à Gabriel d'Harcourt, 48 ans également, qui sévissait lui aussi depuis cinq ans en Picardie. Ce dernier part à Lille avec une belle promotion de directeur général délégué et directeur de la publication de la VdN. </span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; border: 0px; color: #2a2a2a; font-stretch: inherit; line-height: 19.439998626709px; margin: 0px; orphans: 4; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">Le groupe Rossel récompense là un bon élève qui a su "redresser" (selon ses propres termes) le CP. L'actionnaire, il est vrai, peut être satisfait. Il lui a permis d'empocher au titre de l'exercice 2014 un profit de 1,6 million d'euros.</span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; border: 0px; color: #2a2a2a; font-stretch: inherit; line-height: 19.439998626709px; margin: 0px; orphans: 4; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">Les salariés le sont beaucoup moins. En fait de redressement, ils ont assisté à une casse lente mais réfléchie de leur entreprise. </span></span><br />
<h4>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; border: 0px; font-stretch: inherit; line-height: 19.439998626709px; margin: 0px; orphans: 4; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="color: red;">Deux plans de licenciement</span></span><span style="background-color: white; border: 0px; font-stretch: inherit; line-height: 19.439998626709px; margin: 0px; orphans: 4; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="color: red;">s</span></span></span><span style="background-color: white; font-family: inherit; line-height: 19.439998626709px; orphans: 4; text-align: justify;"><span style="color: red;"><br /></span><span style="color: #2a2a2a; font-weight: normal;">GdH aura été l'homme de deux plans de licenciements. L'un, bien officiel, a liquidé en 2012 le service prépresse et ses 17 salariés. L'autre, plus sournois, en juin 2014 sous prétexte de passage de deux à une seule édition dans l'Oise, s'est traduit par la suppression de 6 postes de journalistes. Six jeunes CDD recrutés sur des postes de titulaires à pourvoir, ont vu leur contrat s'arrêter net au 30 juin. A cela s'ajoutent les départs naturels (retraite, démissions, etc) qui ne sont pas remplacés. Les bureaux de Mers-les-Bains et d'Albert n'ont ainsi plus de secrétaire.</span></span></h4>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
<span style="color: #2a2a2a;"><span style="background-color: white; line-height: 19.439998626709px;">Sous sa direction, le pluralisme de la presse picarde en a pris un sacré coup. La mutualisation des articles au sein du groupe s'est généralisée. Il n'est plus rare de lire des papiers signés des rédactions de la VdN, de L'Union ou de l'Aisne nouvelle qui a perdu également son indépendance rédactionnelle. </span></span></div>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
<span style="color: #2a2a2a;"><span style="background-color: white; line-height: 19.439998626709px;">Il a transféré à L'Union, en octobre 2014, la fabrication des pages d'informations générales (France, monde, économie). Désormais le lecteur de Champagne-Ardenne et de Picardie a droit au même contenu.</span></span></div>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
<span style="color: #2a2a2a;"><span style="background-color: white; line-height: 19.439998626709px;">La <b><i>CFDT</i></b> a dû aussi se battre pour dénoncer certaines dérives notamment confessionnelles.</span></span></div>
<h4 style="orphans: 4; text-align: justify;">
<span style="background-color: white; line-height: 19.439998626709px;"><span style="color: red;">Une grève exemplaire</span></span></h4>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
<span style="color: #2a2a2a;"><span style="background-color: white; line-height: 19.439998626709px;">Ces cinq dernières années, un mal être s'est développé dans l'entreprise. A tel point que le CHSCT s'en est ému à plusieurs reprises. Jamais du temps de la scop, on n'avait connu ça.</span></span><br />
<span style="color: #2a2a2a;"><span style="background-color: white; line-height: 19.439998626709px;"><br /></span></span></div>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
<span style="color: #2a2a2a;"><span style="background-color: white; line-height: 19.439998626709px;">Enfin, cerise sur le gâteau, GdH aura été l'artisan du plus long et plus exemplaire conflit social qu'a connu le Courrier picard depuis la Libération. Cinq jours de grève suivie par une large majorité du personnel suite au licenciement du chef de l'édition de Beauvais pour une faute grave imaginaire. Et au final un DG aux abois qui mange son chapeau. Après avoir affirmé qu'il ne reviendrait jamais sur sa décision, il réintègre le confrère le lendemain. Un revers qu'il n'a toujours pas digéré.</span></span></div>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
<span style="color: #2a2a2a;"><span style="background-color: white; line-height: 19.439998626709px;"><br /></span></span></div>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
<span style="color: #2a2a2a;"><span style="background-color: white; line-height: 19.439998626709px;">Face à un tel bilan, la section <i><b>CFDT</b></i> du Courrier picard souhaite bonne chance et bon courage à ses amis de la Voix du Nord. </span></span></div>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
<span style="color: #2a2a2a;"><span style="background-color: white; line-height: 19.439998626709px;"><br /></span></span></div>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: red; line-height: 19.439998626709px;"><b>Merci l'Etat !</b></span></div>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
<br />
Le ministère de la Culture et de la Communication a publié le tableau des 200 titres ayant le plus bénéficié des aides publiques à la presse en 2014.<br />
Le groupe Rossel n'est pas le plus mal loti même si ses salariés n'en voient pas tous la couleur. Qu'on en juge :<br />
<br /></div>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
<b>Le Courrier picard 505 008 €</b></div>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
L'Union 749 725 €</div>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
La Voix du Nord 2 435 118 €</div>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
Nord littoral 394 289 €</div>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
Libération Champagne 306 581 €</div>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
L'Est Eclair 282 551 €</div>
<div style="orphans: 4; text-align: justify;">
De belles sommes que nos très libéraux patrons, qui suppriment des emplois et battent en brèche le pluralisme, n'ont pas osé refuser. Sans parler du très généreux CICE !<br />
<br />
<h4>
<span style="color: red;">Changement (aussi), mais dans la continuité</span></h4>
Il n'y a pas qu'à la direction qu'on change les cadres. Notre section <b><i>CFDT</i></b> a élu un nouveau délégué syndical en juin dernier, à l'issue d'une réunion tenue à la Bourse du Travail à Amiens.<br />
Joël Cyprien, délégué syndical depuis plus de vingt ans, passe la main.<br />
Christophe Berger, élu DP et secrétaire du CHSCT, lui succède.<br />
Un changement dans la continuité, histoire de ne pas trop perturber notre direction.</div>
CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-40700417398312549572015-04-21T02:36:00.000-07:002015-04-21T02:38:30.614-07:00RemaniementUn nouveau rédacteur en chef est appelé à régner au Courrier picard. Le troisième depuis l'arrivée, fin 2009, de la Voix du Nord, via le groupe Rossel. <br />
Mickael Tassart va succéder dès le mois de mai à David Guévart.<br />
En 2012, Mickael Tassart quittait Boulogne pour intégrer la rédaction du CP en qualité de chef de la locale d'Amiens. Depuis, il cumule avec un poste d'adjoint au rédacteur en chef.<br />
Subtilité Courrier picard - VdN, il n'y a pas chez nous de rédacteurs en chef adjoints mais des adjoints au rédacteur en chef. Formule sémantique révélatrice.<br />
La <b><i>CFDT </i></b>prend acte de cette nomination pour laquelle ni les syndicats, ni les instances représentatives du personnel n'ont été consultés. Elle note que, pour la première fois depuis 2009, un journaliste de terrain arrive à la tête de la rédaction. Cette nomination semble être accueillie favorablement par la rédaction. Rappelons que lors du couac des municipales en 2014 (on avait publié des pages blanches), le seul à avoir eu le réflexe journalistique d'envisager, dès le début de la soirée, un plan B fut Mickaël Tassart. Il n'avait, bien évidemment, pas été écouté. Puisse-t-il s'en souvenir et en tirer la leçon pour être à l'avenir attentif aux débats de sa rédaction.<br />
La <b><i>CFDT</i></b> attend de son nouveau responsable une gestion du personnel basée sur la compétence et non plus, comme cela se pratique depuis 2002, sur la servilité et l'obséquiosité. <br />
La <b><i>CFDT</i></b> souhaite un retour aux appels à candidature non tronqués quand un poste se libère.<br />
Il aura l'occasion de concrétiser les espoirs mis en lui avec le remplacement numérique de David Guévart. Depuis l'arrivée de Gabriel d'Harcourt à la tête de l'entreprise, la rédaction a perdu sept postes. Les départs ne sont plus remplacés. Aujourd'hui, les besoins, en particulier dans l'Oise, sont énormes surtout depuis la réorganisation catastrophique de juillet 2014. La <b><i>CFDT</i></b> demandera que le poste libéré soit affecté sur cette édition.<br />
La <b><i>CFDT </i></b>attend aussi de son nouveau rédacteur en chef qu'il réorganise la hiérarchie de la rédaction. En six ans, elle a doublé. Quand, à l'ère de la scop, la rédaction en chef se résumait à trois personnes, il y en six dans l'organigramme Voix du Nord. Débordée (?), elle éprouve même le besoin de faire appel à des petites mains pour la seconder. La scop Courrier picard employait 92 journalistes. Aujourd'hui, rappelons-le, nous sommes 80 CDI et le seul service qui a vu ses effectifs gonfler, c'est l'encadrement.<br />
<h4>
One, two, frime</h4>
Ce mois-ci, ont fleuri dans nos colonnes de superbes pages d'autopromotion vantant une explosion du nombre de lecteurs du journal. Les chiffres présentés sont tirés d'une étude réalisée par AudiPresse http://www.audipresse.fr/node.php?id=1220.<br />
Qui est AudiPresse ? Cette société d'études interprofessionnelle de la presse créée en 2007, réunit les grandes familles de la presse et réalise <i>"des études d'audience unique de référence de la presse en France".</i> Les fameuses études ONE publiées deux fois par an et réalisées "par sondage auprès d''un échantillon de 35 000 personnes", plus <i>"sur un échantillon départemental de 15 000 interviews".</i><br />
Sacrebleu, 15 000 interviews dans la Somme ! Autant dans l'Oise ! Et combien dans l'Aisne où nous ne sommes présents que sur Saint-Quentin ?<br />
La <i><b>CDFT</b></i> demandera à avoir la fiche de ce sondage.<br />
Le seul sondage qui retient notre attention, c'est celui des ventes réelles de journaux chaque mois. Et lui n'est pas en hausse, au contraire.<br />
Mais grâce aux autopromotions, nous apprenons que moins nous vendons de journaux, plus nous avons de lecteurs !<br />
<br />CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-42985577765271921412014-12-29T01:07:00.000-08:002014-12-29T01:07:41.002-08:00Salaires bloqués, mal-être et baisse d'effectifs en 2015<span class="apple-converted-space"><span style="background: white; color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;"><br /></span></span>
<span class="apple-converted-space"><span style="background: white; color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;"><br /></span></span>
<span class="apple-converted-space"><span style="background: white; color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;">L</span></span><span style="background: white; color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;">a deuxième réunion NAO a
eu lieu le vendredi 19 décembre 2014.
Aucune avancée n'a été enregistrée. La direction campe sur ses positions.</span><br />
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;"><br />
<span style="background: white;">Lors de la réunion précédente, elle avait proposé
une prime de 200 euros aux salariés gagnant moins de 2 smic. Vingt-trois
personnes sont concernées : 1 cadre, 15 employé(e)s et 7 journalistes. Sa
mise en place représentera une dépense inférieure à 7 000 euros (dixit la
direction).</span><br />
<span style="background: white;">L'augmentation de l'an dernier (+0,5%) a coûté 37 000
euros sur un an et 24 000 euros d'octobre 2013 à octobre 2014 (où les
journalistes n’ont eu que +0,25%).</span></span><br />
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;"><br />
<span style="background: white;">Argument du directeur général pour nous refuser
toute revalorisation salariale <i>:
« Les chiffres de novembre et décembre ne sont pas bons. L'effet concours
(35 000 euros de chiffre d'affaires) n'est pas suffisant. La pub chute de
10% en décembre. »</i> Ajoutons même qu'elle est bradée : les commerciaux
ayant ordre de proposer des rabais de 80% pour faire du chiffre avant le 31 décembre.</span></span><br />
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;"><span style="background: white;"><br />
<b>Un journal très rentable</b></span></span><br />
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;"><b><br /></b>
<span style="background: white;">Il oublie de préciser que le CP va dégager un
excédent brut d'exploitation (qui indique la rentabilité de l'entreprise)
d'environ 1,8M d'euros en 2014. Distribuer
40 000 euros au maximum aux salariés n'est rien. </span></span><br />
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;"><span style="background: white;"><br /></span></span>
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;"><span style="background: white;">La <b><i>CFDT</i></b> demande une
revalorisation des salaires de 0,6%, tenant compte de l'inflation mais aussi
des charges de travail et qualifications supplémentaires depuis l'arrivée de
CCI.</span></span><br />
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;"><span style="background: white;"></span><br />
<span style="background: white;">La <b><i>CFDT </i></b>demande aussi une renégociation
de la grille de salaires de la rédaction, alignée sur celle de la Voix, une
prime Journal du 7e jour, la renégociation des effectifs de la rédaction avec
un retour à 87 journalistes, la renégociation de l'accord Hommes-Femmes qui
expire en juin. Une troisième réunion NAO aura lieu le 21 janvier 2015.</span></span><br />
<br />
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;"><span style="background: white;">
<b>Toujours moins</b></span></span><br />
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;"><b><br /></b>
<span style="background: white;"> En fin de
réunion, le DG a déclaré <i>: « On
n'échappera pas à une baisse des effectifs à la rédaction »</i> Sans en
dire plus.</span> <span style="background: white;">Il faut donc se préparer à une
année 2015 difficile et à une mobilisation de tous les instants pour tenter de
faire obstacle à tous ces projets qui, peu à peu, détruisent le Courrier
picard, son image et ses emplois. </span></span><br />
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;"><span style="background: white;">Première victime, le directeur de PMP viré
avant Noël pour, officiellement, insuffisance de résultats. Rappelons que celui
qui le remercie est celui qui est allé le rechercher après qu’il ait été écarté
par le précédent DG.</span></span><br />
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;"><span style="background: white;"><br />
<b>L’Oise en danger</b></span></span><br />
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;"><span style="background: white;"><b><br /></b>
Pendant ce temps, la direction ignore les sacrifices faits dans l’Oise où la
réorganisation est mal vécue. Les conditions de travail se dégradent. La
nouvelle agence de Compiègne est vétuste. </span></span><br />
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;"><span style="background: white;">Le mal-être est perceptible par tous,
sauf par la hiérarchie.</span></span><span style="color: #222222; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; line-height: 115%;"><span style="background: white;"> </span></span><br />
<span style="color: #222222; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; line-height: 115%;"><span style="background: white;">Nos élus CHSCT réclament une réunion en urgence. La
direction, elle,</span></span><span style="background: white; color: #222222; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;"> joue la montre.</span><br />
<span style="background: white; color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 12.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US;">
<!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br />
<!--[endif]--></span>CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-37586136012719123162014-10-21T01:54:00.000-07:002014-10-21T01:54:41.503-07:00Picardie, Champagne, Ardenne : même contenu !<br />
<i>"Toutes les pages d'informations du journal continueront d'être entièrement réalisées à Amiens par la rédaction du Courrier picard et des différents bureaux."</i><br />
De qui ces nobles propos ? Du "vertueux pluraliste" (1) grand patron de la<i> Voix du Nord</i>, Jacques Hardoin qui, en 2009, quand il s'agissait de faire main basse sur le journal, nous promettait une vie plus radieuse.<br />
Aujourd'hui, le même via le groupe Rossel renie ses propos et supprime la fabrication à Amiens des pages d'informations générales. A compter du 3 novembre 2014, elles seront réalisées à Reims par les confrères de<i> L'Union</i>.<br />
Terminé le pluralisme ! En Picardie, les lecteurs de la presse quotidienne régionale devront acheter Le Parisien s'ils veulent une information différente. <i>Courrier picard, Union de Reims, Aisne nouvelle</i> vont désormais leur offrir les mêmes contenus, exception faite des pages locales et régionales (pour le moment). Les Sports sont aussi dans le collimateur ; la mutualisation des informations sportives nationales et internationales est à l'étude.<br />
Cette uniformisation s'inscrit dans une politique engagée depuis un bon moment. <i>L'Union </i>et <i>l'Aisne nouvelle</i> (désormais filiale du<i> Courrier picard</i>) ont repris sans vergogne notre maquette. Ces deux journaux publient les mêmes pages hippiques, télévision, éphéméride que nous. <i>L'Union</i> va jusqu'à reprendre chaque matin le dessin d'Alex, l'humoriste <i>"Courrier picard"</i>.<br />
Si François Hollande n'est pas parvenu à fusionner politiquement Picardie et Champagne-Ardenne, Rossel est bien parti pour n'offrir à terme, à cette grande région, qu'un quotidien unique.<br />
<h4>
<span style="background-color: white;">Rationaliser</span></h4>
Le contenu préoccupe peu ces patrons de presse. Leur seul objectif : dégager un maximum de profit. Pour cela, tous les moyens sont bons. En premier lieu rationaliser les effectifs.<br />
Entre 2010 et 2013, le CP est passé de 189 salariés à 143. Et nous allons encore en perdre une petite dizaine en 2014. L'externalisation des pages d'informations générales permet de supprimer deux postes de journalistes. La direction s'est engagée à les redistribuer au sein de la rédaction. L'un a été affecté au web et l'autre devrait aller aux locales. Sauf que personne ne veut retourner en locale. Les IG étaient réalisées par des journalistes d'expérience dont la carrière, au fil des ans, a évolué. La consoeur pressentie subit actuellement de fortes pressions au point de se retrouver en arrêt maladie pendant quinze jours. Voilà qu'après 30 ans de métier, la rédaction en chef lui a fait comprendre qu'elle était... nulle.<br />
Elle paye le résultat d'une gestion du personnel qui ne l'est pas moins. Début septembre, la rédaction en chef a fait venir de Beauvais un jeune confrère, qu'elle a affecté aux Informations générales. Aujourd'hui, elle veut renvoyer à Beauvais la consoeur. Un jeu de chaises musicales incompréhensible sauf à vouloir éliminer les vieux qui, en plus, coûtent cher.<br />
A d'autres quinquagénaires, la rédaction en chef explique, via ses adjoints, qu'ils devraient réfléchir à un départ en retraite anticipée, étudier la loi Fillon, etc. Des pressions à peine voilées pour les pousser vers la sortie.<br />
<br />
La <b><i>CFDT</i></b> dénonce ces pratiques. Elles prouvent que la direction n'a tiré aucune leçon du conflit de mai. Qu'au contraire, elle est dans un esprit de revanche bien décidée à faire payer à la rédaction, par tous les moyens, sa rébellion.<br />
<br />
<br />
<br />
<i>(1) C'est ainsi qu'il se qualifiait dans une chronique.</i>CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-49036708439173510592014-07-04T02:51:00.000-07:002014-07-04T02:51:31.844-07:00CensureLes lecteurs du Courrier picard ne prendront jamais connaissance de la réaction des quatre élus du comité d'entreprise (2 CFDT, 1 SNJ, 1 FO) qui avaient demandé à la direction de publier leur réaction à la suite d'un papier titré <i>"Fin de la grève",</i> paru le 10 mai dernier sous la plume de Gabriel d'Harcourt, directeur général.<br />
<br />Ce dernier avait soumis cette parution à une validation personnelle. Il a considéré que le texte relevait <i>"du tract au ton virulent qui aborde des sujets qui vont au-delà du sujet d'origine"</i> et de surcroît, adressé un mois après les faits, il l'a trouvé <i>"un peu réchauffé pour nos lecteurs qui sont certainement passés à autre chose et ont dû oublier depuis belle lurette le communiqué paru le 10 mai".</i><br />
Afin de permettre à chacun de juger du bien fondé de sa réaction, voici le texte censuré : <br />
<br />
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mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family:"Times New Roman";}
</style>
<![endif]--><i><span style="font-size: 16.0pt;">"Dans un article titré
« Fin de la grève » (lire le Courrier picard du 10 mai 2014), le
directeur général du Courrier picard donnait sa version du conflit qui a secoué
notre journal du lundi 5 au vendredi 9 mai à la suite du licenciement pour
« faute grave » d’un journaliste, chef d’édition à Beauvais. Cette
version a profondément choqué les grévistes ainsi que les élus CFDT, SNJ et FO
du comité d’entreprise. </span></i><br />
<br />
<br />
<div class="MsoNormal">
<i><span style="font-size: 16.0pt;">Au lendemain d’un conflit
unique dans l’histoire du quotidien, ils ont jugé ce texte provocateur,
revanchard et susceptible de remettre de l’huile sur le feu. <br />
Trois (CFDT et SNJ) des cinq élus au comité d’entreprise ont voté, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>le 19 mai 2014, en réunion extraordinaire, une
motion de soutien à notre confrère et ont souhaité à travers ce texte répondre
à la direction.</span></i></div>
<br />
<br />
<br />
<div class="MsoNormal">
<i><span style="font-size: 16.0pt;">Ainsi, il est faux d’écrire
que<span style="mso-bidi-font-style: normal;"> « tout le monde a fini par
reconnaître la gravité de la faute »</span>. Les syndicats<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>CFDT, SNJ et FO n’ont jamais nié l’incident
mais ont toujours affirmé que la sanction était démesurée. Si cela méritait un
recadrage, la <span style="mso-bidi-font-style: normal;">« faute grave »</span>
ne se justifiait en aucun cas. </span></i></div>
<br />
<br />
<br />
<div class="MsoNormal">
<i><span style="font-size: 16.0pt;">C’est bien une majorité du
personnel du Courrier picard qui s’est montrée solidaire du mouvement. Intégrer
parmi les non-grévistes les 25 salariés de PMP,<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>la filiale publicitaire,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>parmi
l’effectif du journal permettait de gonfler les chiffres. Par ailleurs, des
non-grévistes, y compris parmi l’encadrement, ont explicitement appelé à la
réintégration de notre collègue. <br />
Ce qui n’était qu’un « coup de gueule » a été monté en épingle par
une direction qui a saisi l’occasion pour supprimer un emploi au moment où elle
préparait un plan de restructuration dans l’Oise qui va se traduire par la
suppression de six postes de journalistes (sur 16). </span></i></div>
<br />
<br />
<br />
<div class="MsoNormal">
<i><span style="font-size: 16.0pt;">Si, comme l’affirme la
direction, le conflit en s’éternisant faisait peser des risques sur l’emploi et
l’avenir de l’entreprise, c’est bien parce que cette même direction est restée
sourde aux appels des élus. Dès le samedi 3 mai 2014, jour où notre confrère
recevait sa lettre recommandée, plusieurs d’entre eux attiraient son attention
sur les conséquences de la mesure.</span></i></div>
<br />
<br />
<br />
<div class="MsoNormal">
<i><span style="font-size: 16.0pt;">Ce conflit a mis au jour un
malaise qui, ces dernières années, n’a fait que s’amplifier, résultat d’une
absence d’écoute. En acceptant de mettre en place, à la demande de la CFDT, du
SNJ et de FO, un groupe de travail chargé de se pencher sur ces questions de
gouvernance, la direction semble montrer qu’elle a, cette fois-ci, entendu le
message.</span></i></div>
<br />
<br />
<br />
<div class="MsoNormal">
<i><span style="font-size: 16.0pt;"> Joël CYPRIEN (CFDT), Gaël
RIVALLAIN (SNJ), Sylviane PRUVOST (CFDT), David VANDEVOORDE (FO), élus du
comité d’entreprise."</span></i></div>
<br />
<br />
Devions-nous nous attendre à autre chose que ce refus de publication ? Non. <br />Quel qu'en fut le contenu, il aurait toujours trouvé un argument pour éviter de le publier. D'autant qu'en la circonstance, c'est par mail qu'il a annoncé sa décision sans jamais proposer de revoir la copie, d'en débattre, voire de l'amender.<br />Quant au texte "réchauffé", il ignore certainement qu'en matière de presse, un droit de réponse, par exemple, peut se faire dans les deux mois.<br />
Reste le "tract au ton virulent". Nous, nous l'avons lu le 10 mai 2014. C'est pour cela que nous avons souhaité y répondre.<br />CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-89342607536405152322014-05-28T02:06:00.000-07:002014-05-28T02:06:09.642-07:00L'Oise en péril et plan social déguiséLe Courrier picard dans l'Oise risque, à très court terme, de n'être plus qu'un souvenir. La direction du journal a annoncé ce lundi 26 mai 2014 en comité d'entreprise un plan de restructuration qui, selon la<i><b> CFDT</b></i>, va le conduire à la mort. <br />
En 2009, les derniers dirigeants de la scop dans leur politique de fuite en avant décidaient de supprimer l'édition unique (qui en son temps avait relancé les ventes) pour créer deux éditions : une sur Beauvais, l'autre sur Compiègne. Une initiative combattue par l'ensemble de la rédaction, du rédacteur en chef (qui sous la pression hiérarchique changera d'avis) aux syndicats, <i><b>CFDT </b></i>en tête. Non seulement cette double édition, encouragée par l'actionnaire minoritaire de l'époque (la Voix du Nord), était une erreur éditioriale mais elle plombait un peu plus les comptes d'une entreprise déjà mal en point.<br />
Prenant le pouvoir fin 2009, la Voix du Nord ne changeait rien. Cinq ans après, les mêmes font volte face et décident de revenir à l'édition unique. Ce dont nous devrions légitiment nous réjouir.<br />Sauf que...<br />
L'édition unique que Rossel-Voix du Nord entendent nous imposer à la rentrée de septembre n'a rien à voir avec celle que nous avons connue avant 2009. <br />
<h3>
Six emplois supprimés</h3>
Quand les lecteurs de l'époque bénéficiaient de trois pages départementales et d'une quinzaine de pages de locale chaque jour, ceux de demain n'auront plus droit qu'à deux pages départementales, une page d'infos service et 7 pages de locale. Soit un total de 10 pages qui dans le détail se traduiront par 2 pages Beauvais, 2 Compiègne et les trois autres pour Noyon, Clermont et tout le secteur rural.<br />Si les lecteurs continuent à nous acheter avec une si maigre pitance, il faudra leur décerner des lauriers.<br />
<br />Comme les deux éditions de l'Oise sont tombées à 8 500 exemplaires (contre 10 000 avant), eh bien on va réduire aussi les effectifs. Car la vraie raison de ce projet est là : supprimer des postes de journalistes<br />
Les seize localiers qui oeuvrent actuellement sur le département sont bien trop nombreux. A 10, ils y arriveront tout aussi bien.<br />
Pour faire passer la pilule, la direction ose affirmer que <i>"cette réduction d'effectifs sera sans incidence sur les effectifs CDI de la rédaction".</i> Elle devrait ajouter : "<i>à ce jour".</i> Parce que les effectifs CDI qui devraient être de 87 ne sont plus, depuis 18 mois, que de 81. Les différents départs enregistrés en ce laps de temps n'ont jamais été compensés par des CDI mais par des CDD dont on va se débarrasser fin juin.<br />
Les trois CDD actuellement dans l'Oise peuvent d'ores et déjà préparer leurs valises.<br />
A la lueur de cette restructuration, on comprend mieux le licenciement pour une soit-disant "faute grave" de notre confrère, chef d'agence de Beauvais. C'était l'occasion idéale de supprimer l'un des trois postes de CDI qu'il faut encore gagner.<br />
Grâce à la mobilisation de la rédaction, il a été réintégré. Il officie depuis le début de la semaine à Abbeville, en qualité de secrétaire de rédaction (éditeur, dans le langage Rossel-VdN). Reste à recaser deux autres confrères à qui, des postes occupés dans la Somme par d'autres CDD, devraient être proposés.<br />
On emploie le conditionnel car le rédacteur en chef affirme ne pas avoir achevé son<i> "travail de concertation"</i>. Ceux qui croient au père Noël ou au petit Jésus n'ont pas de raison de douter de sa parole.<br />
<h3>
Mort lente</h3>
A la <i><b>CFDT,</b></i> nous sommes favorables au retour de l'édition unique sur les bases de celle d'avant 2009, avec un effectif et une pagination identiques.<br />
Les économies de papier et la réduction constante de la masse salariale sont les motivations premières d'une direction, incapable depuis son arrivée de redresser les ventes qui, par ces mesures dans l'Oise, voue cette édition à sa disparition. Qui voudra encore débourser 1,10 euro pour un journal qui aura perdu les trois quarts de son contenu local ?<br />
<br />
Lors de la prise de pouvoir de la VdN au CP en 2009, la <i><b>CFDT </b></i>affirmait que dans les cinq ans, l'Oise aurait disparu. Qu'ensuite on s'attaquerait à l'Aisne et que l'objectif final de l'actionnaire était de se concentrer sur la Somme, pour en faire une édition supplémentaire de la Voix du Nord. <br />
On s'est légèrement trompé sur le calendrier que le rachat de l'Aisne nouvelle est venu bouleverser, mais le cap est bien maintenu.<br />
L'avenir du Courrier picard ne s'annonce pas radieux.CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-3131920132414544102014-05-13T07:41:00.000-07:002014-05-27T02:41:01.041-07:00Un conflit exemplaire<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx9gYLKylFURDVD6nvetaXbz0ReWrK1jMb32lfIoO8MbFlGdKKLFTz4ipjMP8J46ZrVO9tYC1wge2foPuExvyo0Wymg3IeLXI0ZgUSyi9V6dCMTYekvR3rOwm6EvfdPiNaH5ArsUd3is4/s1600/Banderolle+gr%C3%A8ve.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx9gYLKylFURDVD6nvetaXbz0ReWrK1jMb32lfIoO8MbFlGdKKLFTz4ipjMP8J46ZrVO9tYC1wge2foPuExvyo0Wymg3IeLXI0ZgUSyi9V6dCMTYekvR3rOwm6EvfdPiNaH5ArsUd3is4/s1600/Banderolle+gr%C3%A8ve.jpg" height="240" width="320" /></a></div>
«<i>Nous avons le plaisir de vous annoncer la réintégration d'Olivier ! Cette victoire, c'est la nôtre. C'est la vôtre. Merci</i> », pouvait-on lire le vendredi 9 mai 2014 dans l'après-midi, sur la page Facebook ouverte par les grévistes à l'occasion d'un conflit unique dans l'histoire du journal.<br />
Jamais, on n'avait connu une telle mobilisation. Seul le groupe Rossel-Voix du Nord par<i> "ses valeurs d'écoute et de respect qui sont celles de l'entreprise et du Groupe auquel elle appartient</i> (sic)" comme l'a joliment écrit le samedi 10 dans les colonnes du journal, Gabriel d'Harcourt, directeur général du Courrier picard, pouvait ressusciter un état d'esprit qu'on pensait mort avec la coopérative.<br />
En cinq jours (du 5 au 9 mai), les grévistes ont fait plus pour redorer l'image du journal que la direction en quatre ans. Les témoignages recueillis sur les réseaux sociaux en attestent. Il faut remonter à 1986 et au dépôt de bilan du journal, pour rencontrer un tel élan de solidarité de la part des lecteurs. <br />
Tout a commencé le 2 mai, lendemain de la fête du Travail et surlendemain de la fête du personnel, organisée traditionnellement tous les 30 avril au Courrier picard.<br />
<h3>
"Faute grave" bidon </h3>
Notre confrère Olivier Hanquier, chef d'édition de Beauvais, apprend son licenciement par lettre recommandée, pour "faute grave", à compter du lundi 5 mai 2014.<br />
Que lui reproche-t-on ? Un coup de gueule. Le 8 avril dernier lors d'une visite dans les locaux de son agence, de quatre stagiaires (dont deux des trois élus au CHSCT). Dans le cadre d'une formation CHSCT, ils viennent, avec le formateur, effectuer un exercice pratique sur le terrain.<br />
Olivier s'étonne de ne pas voir le nouveau secrétaire <i><b>CFDT</b></i> du CHSCT qui, ayant pris connaissance de ce déplacement, a demandé à la responsable des ressources humaines (par ailleurs stagiaire) d'y être associé. Demande restée sans réponse.<br />
Il se voit ensuite reprocher l'état de l'agence alors qu'il a signalé à plusieurs reprises les problèmes (photos à l'appui). La direction ne s'est jamais manifestée. Là, à l'occasion de ce stage, toutes les récriminations pleuvent. Trop, c'est trop ! Notre confrère sort de ses gongs.<br />
Il reconnaîtra le lendemain s'être emporté et s'en excusera. Pas suffisant pour une direction peu ouverte au dialogue, qui voit là une bonne occasion de supprimer un emploi à moindre frais.<br />
<h3>
Un DG aux abois </h3>
Les résultats du directeur général ne sont pas très bons et l'actionnaire lui met la pression. Les chiffres des ventes sont mauvais. S'il peut se débarrasser d'un gros salaire, voilà qui va améliorer ses comptes. D'autant que le confrère est un peu remuant. Toujours plein d'idées, il n'hésite pas à formuler des contre-propositions aux projets de la rédaction en chef. Chez Rossel-VdN où on aime voir qu'une seule tête, le débat n'est pas bien venu. <br />
Le pont du 1er mai n'a pas été choisi au hasard par la direction. Bon nombre de salariés sont absents, le secrétaire <i><b>CFDT </b></i>du comité d'entreprise (1) est en congés et le délégué du personnel <i><b>CFDT</b></i> part le jeudi suivant. La fenêtre de tir semblait idéale.<br />
C'est sans compter sur la popularité d'Olivier Hanquier. Bon nombre de jeunes journalistes sont passés par lui. Il les a formés et a contribué à leur embauche. Tous lui en sont reconnaissants.<br />
Par ailleurs, la direction n'a pas mesuré l'état d'exaspération du personnel. Depuis 2009, les plans sociaux se sont succédé, les conditions de travail se sont détériorées et les humiliations multipliées. Dernière en date : l'attribution d'une augmentation de 0,25% aux journalistes en octobre 2013 au lieu des 0,50% versés à l'ensemble du personnel, pour les punir d'avoir obtenu gain de cause devant la Commission des droits d'auteur des journalistes.<br />
<h3>
Une mobilisation exceptionnelle </h3>
Dès le vendredi 2 mai 2014, <i><b>CFDT,</b></i> FO, SNJ et CGT convoquent une assemblée générale pour le lundi 5 dans le but d'obtenir un retrait de la sanction. La mobilisation dépasse toutes les espérances. Plus de 70 personnes présentes ou représentées (sur 130 salariés). La grève est votée à une large majorité et une partie des votes contre se rallie aux grévistes. Sauf les représentants de la CGT qui se retirent du mouvement et repartent travailler.<br />
La direction, elle, campe sur ses positions et pratique le chantage. Ce qui a pour effet de durcir le mouvement qui est reconduit le lendemain mardi pour le mercredi. Il faut dire que le DG a encore fait fort. Il écrit dans un mail interne que <i>"le temps des échanges avec la direction générale sur ce sujet</i> (ndlr : la réintégration du confrère) <i>est terminé, et celle-ci ne reviendra pas sur la sanction prononcée à l'égard du cadre concerné".</i><br />
Rebelote le mercredi pour le jeudi et le jeudi pour le vendredi. Les non-grévistes (essentiellement les cadres de la rédaction en chef et des CDD qui n'ont guère le choix) ont de plus en plus de mal à boucler un journal qui n'en est pas un. Une édition unique faite de bric et de broc sort depuis le mardi. Jusqu'au vendredi 9 mai où il n'y a pas de journal dans les kiosques.<br />
<h3>
Pas perdre la face </h3>
Entre temps, les grévistes ont mené quelques actions spectaculaires dans les rues d'Amiens et ont reçu le soutien de politiques comme Caroline Cayeux, sénateur-maire UMP de Beauvais, ou Pascale Boistard, députée PS d'Amiens. Des sections syndicales de la Voix du Nord, y compris la CGT. Facebook et Twitter font le reste.<br />
Touchée au porte monnaie avec une non parution, la direction change de discours mais ne veut pas perdre la face : Olivier est réintégré mais reste sanctionné par une mise à pied et une mutation. Une double sanction contraire au droit du travail tout comme le licenciement qui s'était fait sans entretien préalable.<br />
Auparavant le DG a tenté de casser l'unité syndicale en excluant d'une réunion de négociation tenue le vendredi matin dans un bistrot de Breteuil (Oise), la <i><b>CFDT.</b></i> Il y avait invité des représentants de la CGT (non gréviste), de la CGC et du SNJ. Mais personne de notre syndicat, ni de FO, les deux organisations majoritaires lors des élections du personnel d'octobre 2013. Gabriel d'Harcourt aime choisir ses interlocuteurs.<br />
La forte mobilisation des journalistes et des employés a permis de faire céder une direction qui quelques jours plus tôt affirmait qu'il n'y avait<i> "aucune raison de revenir sur un licenciement pour faute grave",</i> parlait d'humiliations, de comportement violent et injurieux, affirmait détenir un dossier consistant, établi uniquement à charge, sans le témoignage des journalistes présents le jour de l'incident.<br />
Ce conflit a été exemplaire.<br />
La<i><b> CFDT</b></i> ne dira jamais assez sa fierté de représenter et de défendre des salariés qui ont affronté une direction intransigeante et responsable d'une des plus longues grèves de l'histoire du journal.<br />
<br />
<i>(1) Le secrétaire du CE a tenté dès le vendredi 2 mai de faire entendre raison au directeur général qui s'est montré très agressif au téléphone et lui a raccroché au nez. Il a aussi adressé un message à Bernard Marchand, patron de Rossel. Message resté sans réponse.</i><br />
<br />
<br />
<br />
<br />CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-50921373415904592182014-04-15T02:16:00.000-07:002014-04-15T02:16:21.797-07:00Des accords méprisants<!--[if gte mso 9]><xml>
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<br />
<div class="MsoNormal" style="mso-hyphenate: none; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-align: justify; text-autospace: none;">
<span style="mso-font-kerning: 1.5pt;"> Une seule organisation syndicale de journalistes (la CGT) a signé les accords sur les classifications et les droits d'auteur présentés par la direction. <b><i>CFDT</i>,</b> FO et SNJ ont rejeté ces textes qui ne prennent en compte aucune de leurs propositions et se soldent par des pertes de salaire pour un certain nombre de confrères.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-hyphenate: none; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-align: justify; text-autospace: none;">
<span style="mso-font-kerning: 1.5pt;">Dès le 14 avril, la direction s'est empressée de soumettre à chacun une convention d'adhésion individuelle afin que l'accord droits d'auteur soit applicable. La <i><b>CFDT</b></i> rappelle qu'on ne peut pas obliger un journaliste à la signer. Les réfractaires doivent cependant s'attendre à subir de fortes pressions et rencontrer nombre de chausse-trapes. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-hyphenate: none; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-align: justify; text-autospace: none;">
<span style="mso-font-kerning: 1.5pt;">Il appartient désormais à la rédaction de manifester individuellement sa réprobation en laissant de côté la dite convention. </span></div>
<h3 class="MsoNormal" style="mso-hyphenate: none; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-align: justify; text-autospace: none;">
<span style="mso-font-kerning: 1.5pt;"><span style="color: purple;">Le communiqué intersyndical</span></span></h3>
<div class="MsoNormal" style="mso-hyphenate: none; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-align: justify; text-autospace: none;">
<span style="mso-font-kerning: 1.5pt;">Les organisations syndicales de la rédaction avaient jusqu’au 9 avril
2014 pour signer les accords de la grille de classifications des journalistes
(fonctions et indices) et de droits d’auteur. La<i><b> CFDT,</b></i> FO et le SNJ ne les ont
pas signés, après de nombreuses propositions rejetées par la direction.
Pourquoi ?</span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-hyphenate: none; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-align: justify; text-autospace: none;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 8.0pt; margin-left: 36.0pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; mso-hyphenate: none; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-align: justify; text-autospace: none; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Calibri;">1.<span style="mso-tab-count: 1;"> </span>En préambule de l’accord de classifications,
il est précisé que la rédaction est «<i> composée de 87 CDI à la date de
signature de cet accord »</i>. <b>FAUX</b>. Le nombre de CDI est de 81. Malgré
nos demandes, la direction refuse de titulariser les six postes restants,
pourvus par des CDD depuis la clause de cession en 2010. A chaque négociation,
elle précise d’ailleurs que la rédaction devrait être ramenée à 80 CDI. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 8.0pt; margin-left: 36.0pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; mso-hyphenate: none; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-align: justify; text-autospace: none; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Calibri;">2.<span style="mso-tab-count: 1;"> </span>La prime droits d’auteur de 500 € ne répond
pas à nos attentes puisque nous demandions qu’elle soit fixée à <b>600 €</b>.
Pour rappel, la Commission des droits d’auteur des journalistes (CDAJ) a été
saisie en novembre 2013 par la <i><b>CFDT</b></i>, FO et le SNJ suite au refus de la
direction de poursuivre les négociations. Attitude « irresponsables »
selon la CGT. Pourtant, la CDAJ a obligé Gabriel d’Harcourt à appliquer la loi,
soit à payer une <b>rétroactivité des droits à compter du 15 juin 2012</b>.
Elle l’a aussi obligé à rouvrir les négociations. Ce qui fut fait. Elle a porté
à 200 € le montant attribué aux journalistes pour la reprise de leurs œuvres au
sein du titre de presse <i>le Courrier picard</i>, là où la direction accordait
100 €. Elle a considéré comme acquis les propositions de la direction sur deux
autres points : 300 € pour la reprise dans les publications éditées par le
groupe Voix du Nord – Rossel et 100 € pour les cessions à des revues et agences
de presse. Soit un montant total de 600 €. Gabriel d’Harcourt, arc-bouté sur
une indemnité globale de 500 €, a donc purement et simplement supprimé les 100
€ de cession à des revues et agences de presse et les a inclus dans le montant
attribué à la reprise des œuvres au sein du titre de presse <i>le Courrier
picard</i>. Joli tour de passe-passe. A noter que la proposition de la <i><b>CFDT,</b></i> FO
et du SNJ aboutissait à un surcoût annuel de 8 700 € pour 87 journalistes.
Impossible à assumer pour l’entreprise martèle Gabriel d’Harcourt.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 8.0pt; margin-left: 36.0pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; mso-hyphenate: none; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-align: justify; text-autospace: none; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Calibri;">3.<span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Nous ne cautionnons pas le jeu d’écriture,
validé par la direction et la CGT, de faire passer dans l’accord de droits
d’auteur une prime exceptionnelle (250 €) pour la formation à CCI Newsgate.
Cette prime n’a <b>rien à voir avec les droits d’auteur</b>. Elle devrait
figurer dans l’accord de classification. Pourquoi n’y est-elle pas ?
Peut-être parce que les primes droits d’auteur ne sont pas soumises aux charges
sociales patronales… par contre, elles sont bien imposables pour les salariés.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 8.0pt; margin-left: 36.0pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; mso-hyphenate: none; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-align: justify; text-autospace: none; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Calibri;">4.<span style="mso-tab-count: 1;"> </span>L’accord de classification a été rédigé en
novembre 2013. Depuis, les choses ont évolué : nous travaillons sous CCI
Newsgate et la rédaction en chef nous promet déjà une <b>très prochaine
réorganisation</b>. Les fonctions des journalistes en seront-elles
modifiées ? Nous l’ignorons. Ne valait-il pas mieux caler cet accord sur
les besoins et ambitions d’une rédaction multimédias ? Nous en sommes
persuadés. Pas la direction.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 8.0pt; margin-left: 36.0pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; mso-hyphenate: none; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-align: justify; text-autospace: none; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Calibri;">5.<span style="mso-tab-count: 1;"> </span>L’accord de classification ne rémunère pas
les fonctions nouvelles des journalistes liées à CCI Newsgate. Seuls quelques
rédacteurs, qui deviendront éditeur, seront gratifiés de <b>5 points d’indice</b>.
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-hyphenate: none; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-align: justify; text-autospace: none;">
<b><span style="mso-font-kerning: 1.5pt;">En conclusion, ces accords ne reflètent en rien la situation nouvelle
imposée à la rédaction. Ils ne prennent pas en compte l’énorme défi du
numérique que nous devons relever. Là où la direction devrait être le porte
étendard d’un projet numérique aussi vital qu’exaltant, elle ne fait que
démotiver la rédaction.</span></b><span style="font-size: 14.0pt; mso-font-kerning: 1.5pt;"></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; margin-bottom: 10.0pt; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-autospace: none;">
<br /></div>
CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-36036600525273301492014-04-08T01:56:00.000-07:002014-04-09T04:52:01.535-07:00Le grand couac des municipalesLes syndicats de journalistes, <i><b>CFDT</b></i> en tête, avaient prévenu : il est risqué de changer de système informatique juste avant les élections municipales. Ce scrutin est un moment fort pour la presse régionale.<br />
<br />
Bien entendu, la direction du Courrier picard n'en a pas tenu compte. Résultat : un énorme fiasco le soir du premier tour. Peu de résultats, des pages blanches (ça repose l'oeil, ont fait remarquer les persifleurs), une mise en page improvisée, des doublons, etc. En résumé, une belle pagaille qui s'est traduite le lundi matin par une colère retenue de la rédaction et un fort découragement. On avait travaillé pour rien.<br />
<br />
A l'origine de ce couac, une panne du système informatique qui gère les résultats.<br />
Rien à voir donc avec le nouveau système CCI.Ce que la direction s'est empressée de faire remarquer.<br />
Sauf que personne ne maîtrise vraiment CCI, un système lourd et complexe conçu en priorité pour le net et adapté tant bien que mal au papier.<br />
Avec Hermès (le précédent système), chacun se serait vite adapté et aurait limité la casse sans que le journal en souffre trop.<br />
La rédaction en chef n'a décidé d'un plan B qu'à 22h20, l'heure de bouclage étant fixée à 23h15. Ce qui laissait peu de temps pour réagir.<br />
Le journal du lundi 24 mars 2014 restera un collector. A garder précieusement et à montrer dans toutes les écoles de journalisme comme exemple à ne pas suivre.<br />
Il résulte de ce désastre une perte de crédibilité, une image de marque dégradée, des journalistes ridiculisés, des lecteurs mécontents avec l'impression d'avoir payé un journal ne répondant pas à leurs attentes.<br />
Certains dépositaires (dans l'Oise notamment) ont vu leurs clients rapporter le Courrier et l'échanger contre le concurrent.<br />
<h4>
Ni responsables, ni coupables</h4>
Les responsables sont-ils prêts à rendre des comptes ? C'est peu probable. <i> </i><br />
<i>"Le standard n'a pas explosé"</i>, s'est presque réjoui le directeur général, en comité d'entreprise le lundi 24. Lille reste aux abonnés absents. C'est pourtant du Nord que sont venus les ordres de lancer CCI au forceps avant les municipales. On a vu le résultat.<br />
A l'heure où des journalistes reçoivent des lettres recommandées pour de soi-disant fautes (en fait, pour les mettre au pas), la <i><b>CFDT</b></i> ne peut accepter que l'encadrement fuie ses responsabilités et renvoie vers d'autres ses erreurs.CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-62133580397179047732014-03-12T03:39:00.003-07:002014-05-28T02:10:47.722-07:00Un mur ? Que dis-je, une muraille !Tous les murs ne sont pas tombés. Au Courrier picard, les syndicats doivent même faire face à une muraille complètement imperméable à toute négociation.<br />
Sur décision de la Commission des droits d'auteur des journalistes (CDAJ), la direction a été dans l'obligation de reprendre des négociations qu'elles avait closes, au terme de deux réunions bâclées, en octobre 2013.<br />
Le lundi 10 mars 2014, nous nous sommes retrouvés pour le deuxième fois afin de tenter d'aboutir à un accord. La direction est venue avec un texte corrigé dans lequel elle s'est permis d'amender la décision de la CDAJ.<br />
Quand celle-ci, le 29 janvier 2014, écrit en son article 1<i> "Le montant minimum de la rémunération forfaitaire due aux journalistes en contrepartie de l'exploitation de leurs oeuvres au sein du titre de presse au-delà de la période prévue à l'article L-37 du code la propriété intellectuelle, est fixé à 200 euros par an versés sous forme de droits d'auteur"</i>, la direction se permet d'ajouter :<i> "ainsi que pour la reprise en dehors du titre de presse d'origine dans le cadre des cessions à des revues de presse et autres agrégateurs".</i><br />
Un tour de passe passe qui n'a leurré personne. Les 100 euros qu'elle s'engageait à verser au titre des revues de presse et autres agrégateurs dans sa première version, elle les supprime et les intègre aux 200 euros que la CDAJ l'oblige à verser pour l'exploitation des oeuvres au sein du titre. En maintenant à 300 euros la reprise dans les publication du groupe Voix-du Nord Rossel, elle conserve son total de 500 euros.<br />
La <i><b>CFDT</b></i> qui, au départ demandait 700 euros, comme pour les confrères de la VdN, s'est ralliée à la décision de la CDAJ et aux propositions défendues bec et ongles par la direction en octobre à savoir 300 euros pour les reprises dans les titres du groupe et 100 euros pour les revues de presse et agrégateurs, soit un total de 600 euros.<br />
<h4>
Rétroactivité </h4>
La direction, elle, n'entend pas aller au-delà de 500 euros. Une position de principe qui ne tient pas compte de l'évolution de la situation et dont elle a bien du mal à se dépêtrer. Car la CDAJ ne s'est pas contentée d'un article 1, elle a aussi pondu un article 3 qui fixe une rétroactivité applicable à compter du 15 juin 2012. Soit, sur la base des 500 euros que la direction entend nous verser, un arriéré de 450 euros. On est bien loin de la prime de 250 euros qu'elle prétendait généreusement nous attribuer dans la première mouture de son projet d'accord.<br />
Ce chiffrage a donné lieu à un amusant numéro du DG ce 10 mars. Interrogé sur le coût pour l'entreprise de la rétroactivité, il a prétendu ne pas le connaître. Mais quand un représentant du SNJ lui a fait remarquer que cela se chiffrait autour de 39 000 euros, il a répondu : <i>"Vous n'êtes pas loin de la vérité"</i>.<br />
Une anecdote révélatrice de l'état d'esprit de cette direction en négociation.<br />
Sur la base de la proposition de la <i><b>CDFT</b></i> à 600 euros, le prix de la rétroactivité s'élèverait à 52 000 euros environ. Soit 13 000 euros de plus.<br />
A ce stade, sortons les calculettes.<br />
La direction qui propose 500 euros de droits d'auteur par an, devra verser en plus 450 euros de rétroactivité, soit 950 euros multipliés par 87 journalistes. Total : 82 650 euros.<br />
La <b><i>CFDT </i></b>qui propose 600 euros de droits d'auteur par an, y ajoute 450 euros au titre de la rétroactivité soit 1 050 euros. Multipliés par 87 journalistes, on obtient un total de 91 350 euros.<br />
Les forts en maths ont tout de suite mesuré "l'énorme différence" entre les deux propositions : + 8 700 euros. <br />
Afin de lisser cette somme considérable, la CFDT est prête à faire un effort sur le montant de la rétroactivité afin que l'entreprise n'ait pas à débourser plus de 82 650 euros en contrepartie d'un accord pérenne à 600 euros par an.<br />
Ce qui dans les années à venir ne représenterait que 8 700 euros brut pour l'entreprise. Un tout petit effort qui récompenserait celui fait par les salariés dans le cadre de la mutation CCI. Et qui en tout état de cause constitue une masse salariale pas plus énorme que les 250 euros accordés à deux cadres de la rédaction en septembre 2013. Leur petite augmentation se chiffre à 6 500 euros... sans les charges.<br />
Visiblement, pour cette direction, deux augmentations individuelles pèsent moins qu'une petite prime de 100 euros accordée à 87 journalistes. <br />
<br />
<br />
<br />CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-56433571102312850452014-03-03T01:48:00.000-08:002014-03-03T01:48:30.974-08:00Mensonge par omissionAu Courrier picard, les syndicats savent qu'ils ont atteint leur cible si, au lendemain d'un tract largement diffusé, la direction y va de sa petite lettre adressée à chaque salarié. La difficile négociation sur les droits d'auteur vient, une fois de plus, de le confirmer.<br />
<i><b>CFDT</b></i>, SNJ et FO venaient à peine d'informer la rédaction sur l'état des discussions (le 20 février) que le directeur général se fendait d'une belle missive (le 21 février) reprenant les conclusions de la Commission des droits d'auteur des journalistes (CDAJ). Enfin pas toutes les conclusions. Uniquement celles qui lui paraissent favorables.<br />
Dans son soucis d'informer (ou plus exactement de désinformer), le DG oublie de parler de l'article que la CDAJ consacre à la rétroactivité. Pour avoir refusé en 2011 de renégocier les accords droits d'auteur comme il s'y était engagé à la NAO de cette année-là, il devra au minimum verser à chaque journaliste 450 euros d'arriérés.<br />
<i>"La direction se félicite de ces décisions de la CDAJ, qui permettent de reprendre les négociations sur des bases de discussion raisonnables, et souhaite aboutir à un accord dans les délais impartis,"</i> écrit -il en conclusion. Dont acte.<br />
La <i><b>CFDT </b></i>souhaite également aboutir à un accord dans les délais impartis sur des bases, elles aussi, raisonnables. A savoir celles de la direction en octobre 2013 auxquelles, dans un souci de conciliation, nous nous sommes ralliés :<br />
300 euros pour la reprise dans les publications du groupe Voix du Nord Rossel.<br />
100 euros pour les cessions à des revues de presse, agences de presse.<br />
Avant de retourner à la table des négociations, le lundi 10 mars 2014, la <i><b>CFDT</b></i> invite la direction à méditer cette déclaration du nouveau <span>directeur général de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch : <i>"Le temps consacré au dialogue social n'est pas du temps perdu.Le temps perdu, c'est celui que l'on doit passer à rattraper ce qui est parti sur de mauvaises bases."</i></span><br />
<br />CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-91416769721995805332014-02-14T07:09:00.000-08:002014-02-14T07:21:19.637-08:00Mesures de rétortion contre la rédactionDes journalistes privés d'augmentation salariale pour avoir osé demander à la Commission des droits d'auteur des journalistes (CDAJ) de faire respecter la loi, telle est la punition infligée par la direction du Courrier picard à sa rédaction.<br />
Tout commence en janvier 2013. Les partenaires sociaux s'engagent dans une double négociation que le DG entend boucler vite fait en trois mois. Il s'agit, avec le projet de mise en place en février 2014 d'un nouveau système éditorial imposé par la maison mère, le groupe Rossel-Voix du Nord, d'élaborer deux nouveaux accords d'entreprise : un sur les nouvelles qualifications liées à l'arrivée de CCI Newsgate (le nom du système), l'autre sur les droits d'auteur. Le multimédia imposé par CCI, rend obsolète l'accord de janvier 2007, par ailleurs caduc depuis juillet 2012.<br />
<h4>
Effectifs remis en cause </h4>
Des négociations qui commencent mal. Au bout d'un mois, les syndicats constatent que la direction n'entend pas respecter ses engagements sur un effectif de 87 journalistes minimum. Le chiffre confirmé officiellement par le rédacteur en chef à la première réunion est remis en cause par le directeur général fin janvier. Les syndicats protestent et quittent la table des négociations. Fin mars 2013, le directeur s'engage <i>"à continuer sur une rédaction à 87 CDI"</i>. Un engagement qu'il reniera en octobre.<br />
La direction estime en juillet 2013 que la négociation sur les qualifications a assez duré. Elle décide de passer à celle sur les droits d'auteur, en septembre.<br />
Pour la <i><b>CFDT,</b></i> on n'a pas avancé d'un pouce. La seule nouveauté porte sur la création d'un poste d'éditeur, à savoir un secrétaire de rédaction d'édition, payé 5 points d'indice de moins qu'à la Voix du Nord pour le même travail. Sept journalistes seraient concernés.<br />
Les autres se voient imposer dans leurs définitions de tâches des fonctions et des compétences nouvelles mais ils n'ont droit à rien. Ils émargeront au même indice qu'avant et perdront les primes de secrétariat de rédaction qui leur étaient attribuées.<br />
Selon nos estimations, avec ce nouvel accord, la direction réduit même sa masse salariale. On est dans le travailler plus pour gagner moins.<br />
<h4>
Des débats expédiés </h4>
Les débats autour des droits d'auteur sont expédiés en deux réunions. La direction propose royalement 500 euros (contre 700 à la VdN) et rejette toute idée de rétroactivité.Ses arguments sont toujours les mêmes : on n'a pas d'argent. Sauf qu'on découvre qu'elle accorde de confortables augmentations individuelles à quelques cadres de la rédaction.<br />
La position de la <i><b>CFDT </b></i>est simple : les journalistes du Courrier picard ne sont pas des sous-journalistes du groupe Voix du Nord. Ils ont droit au même traitement que leurs confrères lillois.<br />
La pilule est d'autant plus amère que le directeur général, n'ayant accordé aucun fifrelin au titre des qualifications, nous avait dit en substance : vous allez voir, avec les droits d'auteur, vous pourrez vous rattraper.<br />
Promesse non tenue comme celle sur les effectifs.<br />
Dans ce contexte, pas question pour la <i><b>CFDT</b></i> de signer le moindre accord. Avec le SNJ et FO, nous saisissons la CDAJ début décembre 2013.<br />
Dans sa décision du 29 janvier 2014, elle nous accorde 200 euros (contre 100 dans le projet de la direction) pour l'exploitation des oeuvres au sein du titre de presse. Elle nous renvoie à la négociation avec obligation d'aboutir avant le 30 avril 2014 pour les autres facettes de la rémunération et demande l'application de la rétroactivité des sommes dûes au 15 juin 2012. <br />
<h4>
<b>Quand NAO rime avec zéro</b></h4>
La négociation annuelle obligatoire (NAO) entre alors en piste.<br />
Première réunion, le 4 décembre: les résultats sont mauvais, nous n'avons pas un sou, les augmentations 2013 seront égales à zéro.Dixit la direction.<br />
<br />
Deuxième réunion, le 3 janvier 2014: les résultats de fin d'année sont finalement meilleurs que prévu. Si on parvient à l'équilibre par rapport au budget prévisionnel, vous aurez droit à + 0,5% au 1er octobre 2013. Sauf les journalistes. Si la CDAJ nous oblige à leur verser plus que ce qu'on leur proposait, ils n'auront rien.<br />
Troisième réunion, le 12 février 2014 : on confirme les 0,5% aux cadres et aux employés ainsi que le zéro pointé pour la rédaction. Tollé général parmi les syndicats. La CGT propose un +0,25% au 1er octobre 2013 puis un +0,25% au 1er octobre 2014, tout en précisant que, même si c'est accordé, elle ne signera pas l'accord de NAO.<br />
En fin de journée, après en avoir sans doute référé à Lille, le directeur général se rallie à la CGT.<br />
<h4>
Mauvais joueur</h4>
Pour la<i><b> CFDT</b></i>, cette mesure de rétorsion est inadmissible. C'est plus facile de nous faire payer les pots cassés que d'aller avouer ses erreurs auprès de ses patrons de la VdN.<br />
Si la CDAJ impose aujourd'hui la rétroactivité des droits d'auteur, c'est parce que la direction n'a pas respecté ses engagements.<br />
En décembre 2010, le procès verbal des NAO stipule que suivant les propositions de la direction, <i> "une réunion de négociations sur les droits d'auteur sera programmée en janvier 2011, au préalable une analyse de la loi Adopi doit être réalisée".</i><br />
Rien ne sera fait et à la NAO suivante (fin 2011), la <i><b>CFDT</b></i> demande que soit acté au PV que <i>"la Direction avait pris un engagement de négocier les droits d'auteur en janvier 2011 et que ce dernier n'a pas été respecté"</i>.<br />
Mélanger un dû reconnu par la loi et une augmentation de salaire dans le cadre d'une NAO relève d'une mesure répressive destinée à nous faire payer notre action syndicale. C'est aussi indirectement (mais à quel prix !) un hommage à notre travail et à notre action de défense des journalistes.<br />
Cette mesure de rétorsion d'autant plus étonnante que la direction a convenu, devant les rapporteurs de la CDAJ, qu'il "<i>appartiendra aux parties d'intégrer"</i> cette rétroactivité. <br />
<h4>
CCI dans la douleur </h4>
La <i><b>CFDT</b></i> met néanmoins en garde cette direction qui reprend d'une main ce que le législateur l'oblige à verser de l'autre.<br />
Qu'elle réfléchisse bien aux conséquences de sa décision !<br />
La mise en place de CCI Newsgate se déroule dans la douleur, contrairement au discours officiel.<br />
Le rédacteur en chef n'en est-il pas à demander à des journalistes d'afficher un large sourire quand ils quittent leur poste de travail afin de ne pas démoraliser les autres pas encore confrontés à ce magnifique progrès technique. <br />
Le climat social dans le contexte CCI pourrait bien exploser sans que personne ne voie rien venir. D'autant que d'autres inquiétudes planent.<br />
La politique rédactionnelle qui tend à réduire la pagination alors que le prix du journal doit augmenter prochainement, ne sera pas sans conséquence sur des ventes en baisse continue. Près de 5 000 journaux perdus depuis l'arrivée des sauveurs nordistes !. <br />
<br />
<br />
<br />
<br />CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-6796204846551440882013-11-15T02:56:00.001-08:002013-11-15T02:56:17.945-08:00Un élu CFDT secrétaire du comité d'entreprisePour la première fois depuis la création de sa section au Courrier picard, à la fin des années 1970, la CFDT accède au poste de secrétaire du comité d'entreprise. Mettant ainsi un terme à l'hégémonie de la CGT depuis la Libération (exception faite d'un intermède FO dans les années 1980).<br />
Suite aux résultats des élections du personnel du 15 octobre 2013, la CFDT avait clairement annoncé la couleur : nous postulerions aux fonctions de secrétaire du CE et du CHSCT.<br />
Le secrétaire sortant CGT ayant <i>"choisi de ne pas se représenter",</i> les cinq titulaires du CE (deux CFDT, un SNJ, un SNJ-CGT, un CGC) n'avaient plus qu'un candidat en lice : celui de la CFDT. Après un vote à bulletin secret, Joël Cyprien (journalistes CFDT) était élu ( 3 voix, 1 abstention, 1 non-vote). Dans la foulée, la trésorière sortante, Sylviane Pruvost (employés CFDT) était reconduite dans sa fonction (4 voix, 1 abstention). Le poste de secrétaire adjoint revenait à l'élu SNJ (4 voix, 1 abstention). <br />
Au CHSCT, trois postes étaient à pourvoir soit un par collège. La CFDT en recueille deux. Chez les employés, Giliane Toutée est élue avec 8 voix (sur 10). Chez les journalistes, Christophe Berger devance d'une voix (5 contre 4) le candidat CGT.<br />
"Maintenant, les ennuis commencent", a déclaré d'entrée le nouveau secrétaire, reprenant à son compte la célèbre formule d'un ministre du Front Populaire. Il ne croyait pas si bien dire. La direction en préambule avait, pour la première fois dans l'histoire du journal, fait remarquer que la loi l'autorisait à participer à l'élection du secrétaire du CE mais qu'elle n'en ferait rien. Dommage ! <br />
Il eut été amusant de la voir apporter son suffrage à un adversaire de la CFDT d'autant qu'en cas d'égalité (3 contre 3) notre candidat aurait été élu... au bénéfice de l'âge.<br />
Elle nous réservait une autre surprise. Constatant que l'effectif de l'entreprise était désormais inférieur à 150, elle annonçait que les réunions de CE ne seraient plus mensuelles mais auraient lieu tous les deux mois. Une décision qui a provoqué une vive protestation des élus et donné l'occasion au nouveau secrétaire d'entamer son mandat en demandant un vote. A une large majorité (4 voix), le comité d'entreprise s'est prononcé pour le maintien des réunions mensuelles (1 abstention de la CGC).<br />
En vain !<br />
<br />CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-34967660518273268262013-10-18T16:00:00.002-07:002013-10-18T16:00:25.995-07:00En tête partout, une première !<!--[if gte mso 9]><xml>
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<br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt;">
<span style="font-size: 14.0pt;">Le résultat des élections du personnel du mardi 15 octobre 2013 a dépassé toutes nos espérances. La liste d'union <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">CFDT-FO</i></b> est en tête, tant en titulaires qu'en suppléants, au comité d'entreprise et en délégués du personnel.<br /> Que tous ceux qui nous apportés leurs suffrages en soient ici remerciés. Grâce à eux,
nous allons pouvoir poursuivre notre action.<br />
Dans un contexte difficile lié aux négociations CCI-Newsgate, la forte
participation au scrutin (70 votants sur 92 inscrits, 76%) est un message clair
des salariés à la direction et à la rédaction en chef. <br />En votant<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pour les candidats <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">CFDT-FO</i></b>, la rédaction a apporté son soutien aux organisations syndicales qui refusent des accords au rabais sur les
qualifications et les droits d’auteur. <br />Le texte sur les qualifications qu’on
veut nous imposer est moins disant que celui en vigueur. La perte de la prime
de pilotage n’est pas compensée et les nouvelles compétences exigées ne font
l’objet d’aucune revalorisation salariale. <br />
Quant aux droits d’auteur, les indemnités (500 euros brut) sont très éloignées
de celles de la Voix du Nord (700 euros), sur lesquelles nous demandons à être
alignés. Aussi CFDT, FO et SNJ ont décidé de saisir la Commission d’arbitrage
des droits d’auteur des journalistes. </span><br />
<br />
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<![endif]--><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: AR-SA;">Au Comité d’entreprise, notre liste arrive en
tête en titulaires avec <br />
27 voix (19 CGT et 15 SNJ). En suppléants avec 30 voix (18 CGT, <br />
16 SNJ), il<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>a manqué une voix pour
obtenir un deuxième siège. <br />Joël Cyprien, élu titulaire, postulera au poste de
secrétaire du CE. </span><br />
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: AR-SA;"><br />
En délégué du personnel<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">, CFDT-FO</i></b> avec 26 voix en titulaires
et en suppléants arrive aussi en tête devant le SNJ (19 voix titulaires, 24 suppléants) et la CGT (18 et 15). </span><br />
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: AR-SA;">Christophe Berger sera candidat au CHSCT.</span></div>
<br /><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: AR-SA;">
<b><span style="color: blue;">COMITE D'ENTREPRISE</span><br />
Titulaires</b> ( 61 suffrages exprimés) <br />
<i><b>CFDT-FO</b></i> : 27<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(élu Joël
CYPRIEN) <br />
CGT : 19<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(élu Ph. FLUCKIGER) <br />
SNJ : 15<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(élu G. RIVALLAIN) <br />
<b>Suppléants</b> (64 suffrages exprimés) <br />
<i><b>CFDT-FO</b></i> : 30<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(élu David
VANDEVOORDE) <br />
CGT : 18 (élu G. LECARDONNEL)<br />
SNJ : 16 (élu F. DOUCHET)</span><br />
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: AR-SA;"><br />
<b><span style="color: #000099;">DELEGUES DU PERSONNEL</span><br />
Titulaires</b> (63 suffrages exprimés) <br />
<i><b>CFDT-FO</b></i> : 26 (élu Christophe BERGER) <br />
SNJ : 19 (élue C. MARILLOT ) <br />
CGT : 18 (élu T. GRIOIS) <br />
<b>Suppléants</b> (65 suffrages exprimés) <br />
<i><b>CFDT-FO</b></i> : 26 (élue Pascale ENGEL) <br />
SNJ : 24<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(élu D. DESBLEDS) <br />
CGT : 15 (élu G. CHARRIERES) </span>CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-14369222507126957092013-09-30T02:11:00.002-07:002013-10-18T16:02:00.134-07:00Sept (bonnes) raisons de voter CFDT<!--[if gte mso 9]><xml>
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<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"></span>Le mardi 15 octobre 2013,
les salariés du Courrier picard sont appelés à élire pour trois ans leurs représentants au Comité
d'entreprise et en délégués du personnel. Deux instances composées de 5 élus
titulaires et 5 élus suppléants. Dans chacune d'elles, trois sièges sont
réservés aux journalistes, un aux employés et un aux cadres administratifs.<br />
<h4>
Liste d'union avec FO</h4>
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="mso-margin-top-alt: auto;">
En décembre 2010, lors du précédent scrutin, la rédaction ne disposait au
Comité d'entreprise que de deux élus dont un titulaire<b><i> CFDT</i></b> (Joël
Cyprien). Le troisième siège attribué cette année est celui réservé auparavant
aux services techniques que la direction a liquidés en juin 2012. <br />
En délégués du personnel, la <b><i>CFDT</i></b> a pu compter sur le travail
assidu de Christophe Berger (titulaire) et Pascale Engel (suppléante). <br />
Pendant trois ans, les élus <b><i>CFDT</i></b> au CE et en DP n'ont ménagé ni
leur temps ni leur peine - comme en témoignent les comptes rendus CE ou DP -
pour défendre la rédaction et l'informer au mieux des tractations de nos
dirigeants (Rossel, Voix du Nord, direction, rédaction en chef). <br />
La <b><i>CFDT</i></b> a décidé de s'associer à nouveau à FO pour ces élections
avec des listes représentatives de tous les secteurs de la rédaction (siège,
bureaux détachés, sports, photo). </div>
<br />
<h4>
A l'écoute de la rédaction</h4>
<br />
<div class="MsoNormal" style="mso-margin-top-alt: auto;">
Voter <b><i>CFDT,</i></b> c'est<u> <b>faire confiance </b></u>à des élus indépendants du
pouvoir et à l'écoute toute l'année de la rédaction.</div>
<div class="MsoNormal" style="mso-margin-top-alt: auto;">
<br />
Voter<b><i> CFDT</i></b>, c'est<u> <b>donner la parole </b></u>à des élus qui ne signeront
pas un chèque en blanc à la direction dans les négociations CCI-Newsgate et
droits d'auteur.</div>
<div class="MsoNormal" style="mso-margin-top-alt: auto;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="mso-margin-top-alt: auto;">
Voter <b><i>CFDT</i></b>,
c'est<u> <b>soutenir </b></u>un syndicat qui revendique 5 points d'indice supplémentaires à
chaque échelon de la grille salariale dans le cadre des nouvelles compétences
exigées par Newsgate.</div>
<div class="MsoNormal" style="mso-margin-top-alt: auto;">
<br />
Voter <b><i>CFDT</i></b>, c'est<u><b> exiger le maintien d'un effectif de 87 CDI</b></u> à la
rédaction et rappeler à la direction, comme nous l'avons fait en septembre,
qu'elle n'a pas tenu ses engagements de mars dernier de remplacer numériquement
le départ du rédacteur en chef.</div>
<div class="MsoNormal" style="mso-margin-top-alt: auto;">
<br />
Voter<b><i> CFDT</i></b>, c'est <u><b>défendre une juste rémunération</b></u> pour les futurs
secrétaires d'édition et ne pas écouter les sirènes de la rédaction en chef. Un
journaliste qui, aujourd'hui, accepte ce nouveau poste perdra de 100 à 200
euros par mois avec la disparition de ses primes de pilotage, d'astreinte faits
divers, d'appareil photo et de photos.</div>
<div class="MsoNormal" style="mso-margin-top-alt: auto;">
<br />
Voter <b><i>CFDT,</i></b> c'est<u><b> militer </b></u>pour une prime droits d'auteur
identique dans tout le groupe Voix du Nord et alignée sur celle de nos confrères
lillois à savoir 700 euros par an. C'est refuser les misérables 500 euros brut
de la direction qui, déduction faite des 200 euros actuels, ne se résumeront
qu'à un petit 220 euros net de plus.</div>
<div class="MsoNormal" style="mso-margin-top-alt: auto;">
<br />
Voter <b><i>CFDT</i></b>, c'est<u><b> encourager </b></u>un syndicat qui a été le seul à signer
un accord sur l'égalité hommes-femmes dans une entreprise où aucune femme ne
figure parmi les cadres dirigeants.</div>
<div class="MsoNormal" style="mso-margin-top-alt: auto;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 18.0pt;">Le mardi 15 octobre 2013<br />
Votez pour la liste CFDT-FO</span></b></div>
CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-32940159713335791862013-03-28T10:15:00.000-07:002013-03-28T10:15:00.571-07:00Un mois de perduLa rédaction du CP conservera son effectif de 87 journalistes CDI. Il a fallu un mois de réflexion à la direction pour qu'elle renonce à supprimer un poste de titulaire à la rédaction à la suite du départ à L'Union de Reims du rédacteur en chef.<br />
<em>"On continue sur une rédaction à 87 postes</em>", a annoncé, non sans mal, le DG lors de la cinquième réunion de négociations sur le projet Newsgate, le mardi 26 mars 2013. La <strong><em>CFDT</em></strong> a dû insister pour qu'il précise qu'il s'agissait bien de postes en CDI. <br />
Ce poste qui figure dans les engagements de la direction de décembre dernier lors de l'ouverture des négociations, le DG n'est pas revenu dessus sans culpabiliser ces syndicats irresponsables. <em>"Un chef d'entreprise doit faire face à un certain sens de l'anticipation qui peut passer par le non remplacement d'un départ"</em>, nous a-t-il confessé avant d'ajouter : <em>"A ne pas voir la réalité, elle finit par vous rattraper."</em><br />
Une réalité qu'il n'a, de toute évidence, vue que d'un oeil puisque ce n'est pas un départ qu'il a enregistré mais deux. Le second étant celui de la DRH, remplacée dans la foulée (mais avec une qualification et un salaire inférieurs à la précédente) sans que son<em> "sens de l'anticipation"</em> ne soit altéré.<br />
Son obstination nous a fait perdre un mois, la <em><strong>CFDT</strong></em> et l'ensemble des syndicats de la rédaction ayant décidé de ne revenir à la table des négociations que sur la base de 87 journalistes CDI.<br />
Le nouveau rédacteur en chef qui piaffait d'impatience, a alors pu présenter une partie de son projet d'organisation Newsgate.On a ainsi appris que <em>"notre métier n'était pas de faire le journal mais de recueillir de l'info et de la diffuser"</em>. Une belle définition tempérée par un constat : <em>"C'est le papier qui nous fait vivre"</em>. Malgré tout il faudra que demain <em>"personne ne puisse dire que le numérique, ce n'est pas mon métier"</em>.<br />
Les postulats établis, circulez, il n'y a rien à négocier !<br />
La décentralisation du reportage, ces fameuses cellules actu, faits divers, justice qu'on veut disperser aux quatre coins de notre belle province se fera quels que soient les arguments avancés pour dénoncer l'absurdité de l'opération. Une concession cependant : les délocalisés ne dépendront pas hiérarchiquement des chef d'éditions, comme annoncé en début de réunion, mais resteront attachés au chef de desk.<br />
Les syndicats ont rappelé l'engagement du patron de Rossel lors d'une réunion tenue à Lille : les journalistes qui éprouveront des difficultés à s'adapter au tout numérique ne doivent pas être laissés sur le bas de la route. Cet engagement devra figurer dans l'accord.<br />
Prochaine réunion le 9 avril 2013. Il y sera question de la journée type d'un journaliste Shiva au CP et de la définition des postes dans le futur accord de qualification.CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-17456503266280779972013-02-15T07:36:00.000-08:002013-02-15T07:36:50.041-08:00Du CDD dans l'airLa quatrième réunion de négociation sur CCI Newsgate tenue le mardi 12 février 2013, n'a pas permis d'avancer. Nous nous étions quittés quinze jours plus tôt sur le refus de la direction de pourvoir le poste laissé vacant par le départ à Reims du rédacteur en chef. Ainsi de 87 CDI, la rédaction passait à 86.<br />
Inacceptable pour les syndicats. <br />
Soucieux de "<i>ne pas s'inscrire dans un effectif gravé dans le marbre</i>", le directeur général nous a alors généreusement proposé de <b><i>"garder l'effectif à 87 en faisant appel à un CDD pour les mois à venir"</i></b>. Un CDD dont la durée est restée floue. Il n'a pas voulu la préciser, se contentant d'un : <i>"On ne part pas sur un CDD de trois mois mais de plus long terme"</i>. Combien ? On attend toujours la réponse.<br />
Par contre, quand les représentants <i><b>CFDT</b></i> ont demandé comment seraient compensés d'autres éventuels départs volontaires, la réponse a, cette fois-ci, été précise : <i>"Par des CDD".</i><br />
Comment le DG justifie-t-il sa décision ? En raison des mauvais résultats de la publicité. En clair, plus le chiffre d'affaires de la pub est mauvais, plus les effectifs de la rédaction diminuent.<br />
Malgré tout, on nous demande de réaliser un journal de qualité en mettant en place un système rédactionnel ambitieux et, comme la direction l'a reconnu à plusieurs reprises, qui exige des moyens en personnel supplémentaires<br />
Mais le summum de la rhétorique nordiste (et du mépris à notre égard) a été atteint quand notre représentant de la VdN a soutenu que, dans le communiqué intersyndical publié le 28 janvier 2013, nous n'avions jamais demandé 87 CDI mais... 87 journalistes. <br />
De tels propos laissent mal augurer des discussions futures. Il sera en effet très difficile de négocier avec des gens qui usent d'arguments aussi spécieux. <br />
Aussi, l'ensemble des syndicats de journalistes a refusé d'entendre le nouveau rédacteur en chef sur le nouvel organigramme de la rédaction tant que la question de l'effectif CDI ne sera pas réglée.<br />
Autre inquiétude pour les syndicats, une petite phrase lancée par le rédacteur en chef à propos de Newsgate : <i>"Le projet exige des moyens. On ne touche pas à l'un sans toucher à l'autre." </i>S'agit-il de préparer les esprits à une réduction des moyens qui permettrait de justifier une réduction des effectifs ? La<i><b> CFDT</b></i> le craint.<br />
<br />
<br />CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-22213391813260759662013-01-31T07:43:00.000-08:002013-01-31T07:45:20.036-08:0087, pas un de moins !<!--[if gte mso 9]><xml>
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<br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 16.0pt;"> Nous publions, ci-dessous, le communiqué commun des sections CFDT, SNJ-CGT, SNJ et SGJ-FO du Courrier picard suite au refus du directeur général de maintenir 87 postes de journalistes à la rédaction.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 16.0pt;">"Comme
prévu, hélas, la troisième réunion de négociations sur la mise en place de CCI
Newgate a tourné court ce mardi 29 janvier. La direction ayant refusé d'assumer
un engagement du rédacteur en chef sur l'effectif futur de la rédaction, les
syndicats ont quitté la table.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 16.0pt;">"Il
y a deux semaines, Didier Louis avait entamé la séance en rappelant que
l'effectif serait de 87 journalistes au début de la négociation, et qu'il
serait de 87 à la fin.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 16.0pt;">"Une
semaine plus tard, lors d'un comité d'entreprise, Gabriel d'Harcourt refusait
d'assumer ce chiffre et annonçait que Didier Louis, dont le départ avait été
officialisé entre deux, ne serait pas remplacé numériquement.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 16.0pt;">"Les
syndicats<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>rappellent qu'il n'est pas possible
de négocier sainement si les règles ne sont pas clairement établies d'entrée de
jeu.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Une règle élémentaire en matière de
négociations, veut que les engagements pris soient respectés. Nous exigeons<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>que les négociations reprennent là où elles
en étaient arrivées le 14 janvier. A savoir un effectif de départ de 87
journalistes.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 16.0pt;">"Tant
que cette condition ne sera pas remplie, nous ne reviendrons pas à la table des
négociations. Il appartient à la direction de créer désormais, les conditions
d'une négociation sérieuse et sereine, en rétablissant l'indispensable climat
de confiance."</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 16.0pt;"><span style="mso-tab-count: 9;"> </span></span><span style="font-size: 14.0pt;">Amiens,</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14.0pt;"><span style="mso-tab-count: 9;"> </span>le
29 janvier 2013</span></div>
CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-51164034131005919882013-01-26T02:46:00.001-08:002013-01-26T06:33:01.403-08:00Touche pas à mon posteLes négociations sur le bi-média sont mal parties.<br />
Déjà à la sortie de la première réunion le lundi 14 janvier 2013, la <i><b>CFDT</b></i> faisait part de son scepticisme quant à la volonté de la direction d'engager de véritables négociations (lire l'article précédent <i>Newsgate ou les limites de la négociation)</i>. <br />
Une semaine plus tard à l'occasion du comité d'entreprise du lundi 21 janvier 2013, nouvelle douche froide. Le directeur général qui avait annoncé le matin même par mail le départ du rédacteur en chef et de la DRH pour <i>L'Union </i>(où ils retrouveront Daniel Hutier, ancien DG du Courrier), déclarait que l'effectif de la rédaction passerait ainsi de 87 à 86 journalistes.<br />
<br />
La fonction de rédacteur en chef n'est certes pas laissée vacante puisque le rédacteur en chef délégué, parachuté à Amiens par la VdN en septembre 2010, devient, deux ans et demi après, le nouveau patron de la rédaction (1). Mais la direction en profite pour supprimer un poste au motif que les temps sont durs et que les économies s'imposent. Surtout que l'actionnaire (toujours lui) exige une rentabilité de 10%. <br />
Pourtant des économies, le départ de celui qui a été recruté à grands frais en février 2003 va permettre d'en faire de substantielles. Nous estimons à la <i><b>CFDT</b></i> que la masse salariale sera réduite au minimum de 130 000 à 150 000 euros par an. De quoi recruter à moindre coût plusieurs jeunes confrères !<br />
<br />
Cette décision est en complète contradiction avec les propos tenus huit jours plus tôt par le futur ex-rédacteur en chef. <i>"Le cadre imparti pour la mise en place du bi-média est de 87 journalistes" </i>affirmait-il en présentant aux partenaires sociaux un nouvel organigramme de la rédaction avec... 87 journalistes. Les syndicats détiennent une copie de ce document.<br />
<br />
Ce n'est pas la première fois que l'actionnaire principal du CP par la voix de son directeur général se désavoue. Les 17 salariés du prépresse licenciés le 30 juin dernier en savent quelque chose : lors du rachat du journal en 2009, la VdN s'était engagée à développer leurs métiers. Trois ans après, ils émargeaient à Pôle emploi.<br />
<br />
En 2013, l'arrivée du nouveau système bi-média CCI Newsgate exige des effectifs conséquents. A tel point qu'à Lille, la direction les a renforcés et que l'accord signé avec les partenaires sociaux étoffe ceux de la rédaction.<br />
Au <i>Courrier picard</i>, l'effectif de 87 journalistes est à nos yeux très insuffisant pour mener à bien le projet. Nous avions cependant accepté de nous en contenter, bien décidés à exiger en contrepartie un effort salarial envers une rédaction dont on va exiger de nouvelles compétences et plus de travail.<br />
Cette revendication<b> </b>non seulement la <i><b>CFDT</b></i> la maintient mais elle ne signera aucun accord d'entreprise tant que les engagements sur une rédaction à 87 journalistes ne seront pas respectés. <br />
<br />
<br />
(1). La <i><b>CFDT</b></i> a demandé à quel indice était rémunéré le nouveau rédacteur en chef. Réponse du directeur général : <i>"Cela ne vous regarde pas"</i>. On aurait pourtant aimé savoir si les économies sur la masse salariale étaient bien appliquées à tous les échelons.<br />
<br />
<br />CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-45226556826948311542013-01-20T14:14:00.000-08:002013-01-22T00:39:10.131-08:00Newgates ou les limites de la négociationPendant trois mois, de janvier à mars 2013 , direction et syndicats du Courrier picard se retrouvent à raison d'une réunion tous les quinze jours pour négocier le passage du journal au bi-média.<br />
Le système CCI Newsgate, imposé par l'actionnaire Voix du Nord, doit théoriquement entrer en fonction à l'automne 2013. Il va se traduire par d'importants changements dans les métiers, l'organisation du travail, les qualifications, les droits d'auteur.
Ce sont ces différents sujets que les partenaires sociaux sont invités à discuter.<br />
Discuter parce que jusqu'à présent le mot négocier n'apparaît nulle part (sauf pour les droits d'auteur) dans les documents de la direction qui ne parle que de réunions préparatoires. Ce que la <b><i>CFDT</i></b> a souligné pour le déplorer.
Ces discussions ont donc été entamées le lundi 14 janvier 2013 avec une première réunion sur l'organisation de la rédaction (maintenue à 87 journalistes) telle que la conçoit la rédaction en chef.<br />
<br />
Deux grosses modifications émergent :<br />
<br />
<span style="color: #cfe2f3;"> <span style="color: red;"><span style="font-size: large;"><b>1 - Le grand retour du secrétaire de rédaction</b></span> </span></span><br />
<br />
Supprimé il y a deux ans, il avait été remplacé par le poste de pilote. Cette qualification qui n'existe pas dans les grilles de salaires, était importée de Lille. Chaque localier devait, à tour de rôle, faire de la mise en page pendant une semaine.
Aujourd'hui, la rédaction en chef constate les limites du système, dénoncé en son temps par la <i><b>CFDT</b></i> qui se réjouit du retour du SR dont elle a toujours défendu le principe, gage de qualité du journal.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"> <span style="font-size: large;"><b>2 - Les deux cellules de reportage (faits divers et actu) disparaissent</b></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Lors de leur mise en place, la <i><b>CFDT</b></i> avait milité pour une cellule unique. Demain, elles n'existeront plus. Les reporters seront dispersés dans chaque édition : un à Abbeville, un à Péronne, un à Compiègne, un à Beauvais et tous les autres à Amiens sous la responsabilité du chef d'édition.<br />
Après avoir détruit en 2010 les pages départementales (une idée tellement géniale qu'aucun autre quotidien régional ne l'a reprise), la rédaction en chef s'en prend maintenant aux pages Région, montrant ainsi qu'elle n'est pas en mesure de faire vivre une formule qu'elle a elle même conçue.<br />
Avec ce nouvel organigramme, elle profite de l'arrivée de CCI pour se concocter des postes bien au chaud, loin du terrain, d'où elle distribuera bons et mauvais points, se dégageant de toute responsabilité sur le dos des chefs d'édition.<br />
<br />
La <i><b>CFDT</b></i> proposera une autre organisation de la rédaction qui tiendra compte des surcharges de travail que va produire le bi-média et réintroduira une hiérarchie de l'information plus proche du lecteur.<br />
La <i><b>CFDT</b></i> exigera une vraie négociation sur le sujet, ne se contentant pas de parlottes autour d'une table.
L'impact sur les métiers de CCI Newsgate devra aussi faire l'objet d'un accord et d'une négociation sur la révision et la revalorisation de la grille de salaires.<br />
Pour les droits d'auteur, la <i><b>CFDT</b></i> s'appuiera sur l'accord signé à la Voix du Nord qui accorde une contrepartie pécuniaire plafonnée à 700 euros (300 euros de forfait annuel individuel brut et 400 euros de forfait minimum sur la part variable).<br />
<br />
Ces trois mois de <i>"réunions préparatoires"</i> se déroulent sous la houlette d'un rédacteur en chef que l'on dit sur le départ. Selon nos informations, il rejoindrait prochainement Daniel Hutier à <i>L'Union.</i> Dans ce contexte, comment un responsable de la rédaction peut-il mettre en place une organisation qu'il n'aura pas à gérer ?
C'est une question à laquelle la direction aura à répondre le 29 janvier 2013, date du prochain rendez-vous.
CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-33373155399829352972012-12-21T08:56:00.002-08:002012-12-21T08:56:57.417-08:00Misère, misère (air connu)Trop de générosité tue la générosité !<br />
Au terme des deux réunions de négociations annuelles obligatoires (NAO), la direction du CP a royalement attribué une augmentation de... 0,3% à l'ensemble des salariés. Cette manne sera intégrée sur les fiches de paie de décembre 2012 avec rétroactivité au 1er octobre 2012.<br />
Ainsi sur l'année, nous aurons eu droit à + 0,3% en mars et +0,3% en octobre. Soit pour 2012 un petit +0,6%. Un chiffre à comparer avec ceux de l'inflation (tous ménages hors tabac) publiés par l'Insee en novembre 2012 à savoir une augmentation de l'indice des prix de 1,3% entre novembre 2011 et novembre 2012. <br />
Ces 0,3% d'octobre sont aussi à mettre en parallèle avec les engagements du SPQR. Le syndicat patronal a décidé unilatéralement de relever les minima de 1% cette année (0,3 au 1er mars, 0,4% au 1er juillet, 0,3% au 1er novembre).<br />
Au CP, la direction s'assoit sur les consignes de son syndicat au prétexte que ses journalistes ne sont pas concernés par le barème des minima.<br />
La <strong><em>CFDT</em></strong> revendiquait un maintien du pouvoir d'achat des salariés (soit une augmentation de 1,3 % sur l'année) et exigeait au minimum l'application des instructions du SPQR.<br />
Sur la table des NAO, la <strong><em>CFDT </em></strong>a mis également une revalorisation de la grille de salaires des journalistes et son alignement sur celle des confrères de la VdN de même que l'instauration d'une prime pour le journal du dimanche, jamais accordée depuis son lancement en 1998.<br />
Nous nous sommes heurtés à un rejet global de toutes nos revendications sous couvert du discours habituel sur les difficultés de l'heure. <br />
Des propos difficiles à entendre quand le directeur général se vante à l'extérieur d'être à la tête d'une entreprise "redevenue rentable". Effectivement, le CP, après deux plans de licenciements, gagne de l'argent. Mais cet argent est destiné à l'actionnaire (Rossel-VdN) pas aux salariés.
Encore plus difficiles à admettre quand au même moment,dans le cadre des grandes manoeuvres autour du rachat par Rossel-VdN du pôle Champagne-Ardenne-Picardie du Groupe Hersant Média, on convoque deux comités d'entreprise extraordinaires pour vous informer que le CP se porte acquéreur de l'Aisne nouvelle. Tiens donc, on aurait de l'argent pour se payer un concurrent ?
Et toujours inadmissible quand on regarde les derniers résultats financiers de Rossel : un bénéfice net après impôts de 11,9 millions d'euros dont 3,5 en dividendes.
S'il est un pouvoir d'achat qui ne souffre pas de la crise, c'est au moins celui de l'actionnaire !
CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-44129108142076357012012-07-06T17:03:00.001-07:002012-07-10T01:10:38.798-07:00Licenciements refusésLe PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) engagé par le CP sur ordre de son actionnaire, la VdN, n'a peut-être jamais aussi bien porté son nom.<br />
Selon une source proche du dossier, comme on dit dans les gazettes, la CFDT a été informée que 5 des 17 licenciements effectifs depuis le 30 juin 2012 au prépresse sont rejetés par l'inspection du Travail. En clair, la direction va devoir réintégrer les salariés protégés qu'elle vient de virer il y a moins d'une semaine pour lesquels le comité d'entreprise s'était prononcé contre le licenciement. Du moins en thérorie ! Dans la pratique, les choses risquent de se dérouler autrement. Ce rebondissement va néanmoins bousculer les plans d'un groupe qui a fait du CP le premier quotidien régional de France à fonctionner sans ouvriers du Livre.<br />
Toujours selon la même source, l'inspection du Travail reprocherait au journal d'avoir élaboré son plan en société individuelle (la SA Courrier picard) oubliant de préciser qu'il appartient à un groupe puissant (Rossel, via la VdN). Et elle aimerait avoir communication des comptes de ce groupe pour prendre sa décision.<br />
Une position qui va dans le sens des conclusions de l'expert comptable du Comité d'entreprise. Ce dernier n'a-t-il pas démontré que Rossel et la VdN étaient en excellente santé et que les licenciements ne se justifiaient pas ?CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-975433856145011367.post-3922174538310411042012-06-26T05:11:00.003-07:002012-06-26T05:15:54.405-07:00Silence, on licencie !Dix-sept licenciements dans une entreprise !<br />
Sans faire la une des journaux, l'information en général donne lieu à un traitement conséquent.<br />
Pas en Picardie ! En tout cas, pas dans le quotidien régional de référence. Et pour cause, les 17 licenciés en question ne sont autres que les 17 salariés du service prépresse du journal.<br />
Des licenciements pratiqués ce samedi 30 juin 2012 dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), le deuxième (on aimerait écrire le "second") pratiqué dans l'entreprise depuis sa reprise en 2009 par le groupe Rossel-VdN.<br />
Des licenciements qui n'ont aucune justification économique comme l'a montré le rapport du commissaire aux comptes du comité d'entreprise du CP.<br />
Des licenciements politiques et "boursiers". "Boursiers" parce que l'objectif fixé par l'actionnaire à la direction est une rentabilité à 10%. Pour l'atteindre, à défaut d'audace et d'imagination, on réduit la masse salariale.<br />
Politiques parce que la disparition des services techniques d'un quotidien régional est une première en France. Un signe fort pour le patronnat de la presse.<br />
Un triste exemple pour le personnel que la <strong><em>CFDT</em></strong> a dénoncé en s'opposant au PSE et en refusant de voter le licenciement de 5 salariés protégés.<br />
Un exemple que nos confrères de la PQR peuvent méditer parce que les tâches techniques supprimées par la VdN au CP n'ont pas disparu. Elles ont été soit transférées à la rédaction (avec une nouvelle surcharge de travail non rémunérée), soit externalisées. Les secrétaires des agences détachées n'ont plus le droit de prendre des avis de décès ou des annonces payantes. Le travail est confié à des filiales du groupe. Quant à la publicité, elle est désormais réalisée par la filiale pub du journal (PMP) et le service lillois de la VdN.<br />
Ces mesures éloignent encore un peu plus le quotidien de ses lecteurs. Exemple : jusqu'alors, le journal accueillait 7 jours sur 7 les avis nécrologiques. A compter du 1er juillet, s'ils veulent le publier le lundi, les Picards devront éviter de mourir le dimanche : la société qui prendra leur faire-part fait relâche ce jour-là. Interrogée, la direction a répondu avec aplomb : "Ils passeront mardi".<br />
Cette politique va à l'opposé des engagements écrits du repreneur qui, en 2009, déclarait vouloir développer le service prépresse. Ce comportement devrait attirer l'attention des salariés du Groupe Hersant Média (GHM) à qui Rossel-VdN fait actuellement les yeux doux.<br />
Les promesses n'engagent que ceux qui y croient.CFDT Courrier picardhttp://www.blogger.com/profile/07438570050369255429noreply@blogger.com0