vendredi 7 janvier 2011

Avenant à classer sans suite

"laVoixdesonmaître" ne pouvait pas quitter l'entreprise après une pige de deux ans, grassement rémunérée par les "gentils ch'tis", sans adresser à chaque journaliste une petite bafouille.
Ceux qui s'attendaient à une gentille missive avec voeux traditionnels, bilan du travail (forcément excellent) accompli et remerciements à la rédaction en sont pour leurs frais.
A l'occasion de la saint Sylvestre, le facteur a déposé dans leur boîte à lettres un courrier bien différent : le projet d'avenant aux contrats de travail.
Il avait promis de l'envoyer avant la fin de l'année. Il a choisi le 31 décembre 2010. Quelle délicatesse !
Chacun en a reçu deux exemplaires avec mission d'en retourner un "paraphé en première page et signé en seconde". Le second exemplaire est à conserver précieusement.
La CFDT invite tous les journalistes à conserver les deux et à ne rien renvoyer à la direction. En adressant cet avenant en lettre simple, la direction estime qu'il ne répond pas à la procédure collective prévue à l'article L 1222-6 du Code du Travail qui oblige l'employeur a en faire " la proposition au salarié par lettre recommandée avec avis de réception". Raison de plus pour le ranger dans un tiroir et l'oublier.
D'autant que, fidèle à ses méthodes de désinformation, "laVoixdesonmaître" laisse sous entendre que ce projet d'avenant aurait l'accord des organisations syndicales. En ce qui concerne la CFDT, il n'en est, bien entendu, rien. Des discussions ont été menées en septembre dernier mais elles n'ont abouti à aucune approbation syndicale même si nous avons obtenu le retrait d'articles abusifs sur la mobilité et les sanctions en cas de retrait du permis de conduire.
Embauche prématurée
Une fois de plus, notre cheftaine des ressources humaines a eu l'occasion de s'illustrer dans l'envoi de cet avenant. Dans sa précipitation, elle a réalisé quelques copier-coller qui témoignent de tout son savoir faire.
Ainsi un confrère a découvert qu'en face de sa date d'embauche, son nom avait été remplacé par celui d'une consoeur... qui n'était pas née le jour où il est entré dans la scop.
Embaucher des salariés virtuels, il n'y a que les cadres recrutés par nos "gentils ch'tis" pour réaliser un tel exploit.

1 commentaire:

  1. Pour ce qui est de la concentration des titres, de la mutualisation des rédactions et tout le toutim, vous en aurez une idée assez nette en observant la situation à l'Est. Là où une banque a racheté tous les titres pour former un groupe encore plus lourd que Ouest-France... Allez-y voir, vous ne serez pas déçus!

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