mardi 2 novembre 2010

Nostra s'amuse

Nostradamus reviendrait-il à la mode grâce à la section CFDT du CP ?
Ces dernières semaines, il a fait "péter" l'audimat de notre "gentil" blog. Plusieurs centaines de pages vues en quelques jours. A la mairie d'Amiens et au conseil général de la Somme, on se serait jeté dessus.
"A ce rythme-là, vous allez bientôt avoir plus de connections que le site officiel du journal", s'est amusé un persifleur.

Restons modestes ! Ce succès, nous le devons en premier lieu à "albertlondres" qui a découvert le contenu de notre article (lire "Les Nostradamus de l'info") dans le bureau du maire d'Amiens avec qui il avait rendez-vous ce matin là. Le papier avait été mis en ligne (pur hasard, mais il fait parfois bien les choses) quelques heures avant qu'il ne soit lu par le premier magistrat de la capitale picarde.
Selon nos informations, l'entrevue n'a pas été triste. Gilles Demailly s'est livré à un essai comparatif : l'info municipale traitée dans le CP sous Gilles de Robien et la même sous son successeur. Mortel !
Toujours confraternel, "albertlondres" a demandé au maire de lui donner les noms des mauvais éléments. L'élu s'y est refusé, lui assénant au passage une petite leçon de management du style : "A la mairie, c'est moi le patron. Quand une erreur est commise, je l'assume et je règle ensuite le problème avec mon personnel." Traduction : "Vous êtes le patron de votre rédaction et vous n'assumez pas."
Il ne faudrait pas que le contenu de cette entretrevue parviennent aux oreilles des "gentils ch'tis". Non seulement ils ont renouvelé leur confiance au "meilleur rédacteur en chef de France", recruté par le duo "ericbesson"-"marcdallegeance", mais en plus ils comptent sur l'argent des collectivités locales pour remplir les caisses du journal. C'est plutôt mal parti parce que le président du conseil régional de Picardie et celui du conseil général de la Somme seraient sur la même longueur d'ondes que le maire d'Amiens.
La CFDT a voulu savoir ce que "laVoixdesonmaître" pensait de toute cette affaire et a posé une question écrite en délégués du personnel du mois d'octobre. L'ami des "gentils ch'tis" a refusé de répondre.
Une attitude que la CDFT a immédiatement interprétée comme une approbation des pratiques dénoncées dans cette affaire Nostradamus.
Une attitude qui confirme que le CP a perdu son indépendance rédactionnelle et que c'est désormais à Lille que se décide le contenu du journal.

5 commentaires:

  1. Franchement, vous êtes de plus en plus drôle. Mais vous négligez certainement la portée néfaste de votre plumitive attitude. Connaissez-vous l'expression "scier la branche sur laquelle on est assis" ? C'est un peu votre cas, non ? Je n'irai pas jusqu'à "cracher dans la soupe", mais on n'en est pas loin.
    Car non content d'asséner mensonges et contre-vérités, au nom d'un syndicat qui ne doit pas se reconnaître dans vos pratiques, vous rendez publics vos délires et incitez par amitiés interposées, des élus à consulter votre prose. Faut-il que vous en soyez fier ! Vous vous comparez d'ailleurs à Nostradamus. Pour quand prévoyez-vous la fin du monde ? Allez-y maintenant, donnez des faits qui confirment votre thèse : comment, dans quel contenu, Lille peut-elle décider le contenu d'un journal local et régional ? De la grande paranoïa qui n'honore pas ce blog, lui donne sans doute de l'audience, mais aucune crédibilité.
    D'ailleurs, que ferez-vous de ce - très rare - commentaire ? Censuré ?

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  2. décidément tout fout le camp dans ce journal...D'ailleurs les lecteurs se sauvent également. Sur la qualité d'impression , il n' y a rien a redire ;en revanche sur le contenu c'est le néant total. Cette semaine les résultats sportifs sont enfin parus le lendemain. La voix du nord aurait elle enfin compris qu'on ne pouvait pas publier des résultats 2 jours après le déroulement des rencontres! A méditer

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  3. C'est bien ce que nous pensions (un collectif amusé par votre prose et qui, s'il regrette d'en gonfler l'audience par petites touches, est en profond désaccord avec votre façon de faire comme sur le fond) : vous usurpez le titre de journaliste, en sous-titre de votre blog, en refusant le contradictoire. Non seulement vous ne vérifiez pas vos sources ; en plus vous insérez délibérément des mensonges dans vos délires ; et vous en rajoutez jusqu'à censurer les commentaires qui vous parviennent.
    Non journaliste vous n'êtes point.
    Non, de la CFDT vous ne défendez pas les couleurs en agissant de la sorte.
    Non, vous ne défendez personne en maudissant ainsi l'entreprise qui vous a nourri si longtemps.
    Oui, vous vous sentez aigri et un peu perdu dans ce monde qui change.
    Non, tout n'est pas perdu pour vous : vous pouvez encore espérer changer et vous améliorer.
    A défaut de vous faire du bien, au moins, cessez de faire du mal à vos collègues qui aiment le Courrier picard, qui veulent le défendre et développer, et accessoirement que ce journal fait vivre...

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  4. Merci pour ce blog qui confirme ce que je pensais : j'ai bien de me casser. J'ai senti le vent tourner...

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  5. à anonyme du 9 novembre...
    Ce n'est pas l'entreprise qui fait vivre les journalistes mais les journalistes qui font vivre cette entreprise.

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