Des menteurs, des affabulateurs !
Voilà ce que nous serions à la lecture d'un article publié par LePost.fr (http://www.lepost.fr/article/2010/11/11/2301221_un-article-ecrit-d-avance-le-courrier-picard-dement.html) qui a repris le jeudi 11 novembre 2010 un de nos articles "remarqué par Arrêt sur Images " (http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=9607).
Cet article concernait "les Nostradamus de l'info". Nous racontions comment la hiérarchie du CP avait anticipé une manifestation de commerçants lors d'un conseil municipal de la ville d'Amiens au point de pré-écrire le début de l'article plusieurs heures avant l'événement.
"Donnez nous des faits qui confirment votre thèse", nous met en demeure un "anonyme" dans un des commentaires à cet article. Vos désirs sont des ordres, chef !
Puisque vous nous le demandez si gentillement, nous reproduisons ci-dessous l'original de la fameuse page qui, selon la hiérarchie, n'a jamais existé.
Comme cette reproduction risque de ne pas suffire, la CFDT dispose du témoignage d'une demi-douzaine de journalistes présents le soir de cette manipulation.
Mais eux aussi ont probablement tout inventé !
Du talent et de l'imagination, nous n'en manquons certes pas à la CFDT et c'est aimable, de la part de nos détracteurs, de nous reconnaître ces qualités. Elles ne vont, fort heureusement, pas jusqu'à broder un tel scénario.
"Est-ce que vous imaginez qu'on puisse écrire qu'il y avait 1 000 manifestants, sans le savoir ?" affirme, droit dans ses bottes, notre nouveau rédacteur en chef délégué dans une réponse qu'il a fait au Post pour démentir nos révélations. Non, à la CFDT, nous ne l'imaginons pas et pour cause. Aucune personne sensée ne peut croire qu'une section syndicale prendrait le risque d'une affabulation de la sorte.
Malheureusement, nous n'avons rien inventé et le texte que nous avons reproduit est bien celui que la hiérarchie du CP voulait imposer.
Une hiérarchie qui cherche à rejeter la faute sur ceux qui l'ont dénoncée. C'est d'ailleurs le rédacteur en chef délégué, ce passionné des médias (il anime un blog intitulé "La passion des médias"), qui a téléphoné au Post pour démentir.
Un démenti en forme de demi aveu puisqu''il reconnaît que "le chef d'édition a écrit trois mots pour donner la tonalité".
Cerise sur le gâteau, il prétend que ces dérives n'ont aucun lien avec l'arrivée des "gentils ch'tis" au CP, lui qui est passé par Nord Eclair. Voilà deux ans, le patron de la VdN a usé de son influence pour qu'il y revienne. Mais de directeur du journal de Roubaix n'en a pas voulu.
De là à imaginer que le grand chef "ch'ti" l'ait recommandé au PDG du CP, il n'y a qu'un pas que nous ne franchirons pas de crainte d'être accusés de "mensonges et contre-vérités".
Quand une entreprise picarde connaît des difficultés, le Courrier Picard ne manque pas d'en relater les détails. Alors au vu de ce qui passe dans notre quotidien régional, à quand un véritable reportage sur le Courrier Picard dans le Courrier Picard? On devrait rigoler...
RépondreSupprimerEt dire que ce jeudi soir, les pauvres journalistes vont encore traiter une séance du conseil municipal. Pourvu que tout ne soit pas encore écrit à l'avance. En tout cas, bravo pour votre blog qui démontre bien que votre profession est complètement vérouillée. D'ailleurs, à choisir entre le Courrier et votre blog, j'ai fait mon choix. Ah juste une petite question, moi qui suis novice et qui travaille en mairie. C'est qui Albert Londres ? Car il a pas l'air commode.
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