La reprise du CP par les "gentils ch'tis" est un indéniable succès. On en veut pour preuve la réussite (le mot est faible) de la clause de cession.
Alors que "laVoixdesonmaître" estimait en janvier dernier que si elle touchait plus d'une quinzaine de personnes, ce serait un échec, il peut d'ores et déjà tirer les conclusions de son éclatante politique et de l'excellent climat qu'avec la "DRI" et "albertlondres", il a su instaurer dans l'ex-scop.
A ce jour, TRENTE JOURNALISTES (sur un effectif de 92) quittent l'entreprise (*).
Parmi les départs ne figurent pas que les vieux de la vieille pressés de saisir l'occasion. Voilà que les jeunes s'y mettent. Et non des moindres. Des "élus" d'"albertlondres". Des confrères qu'il a promus à des postes, sans aucune concertation.
Sans consulter, comme les accords d'entreprise lui font obligation, la Commission permanente de rédaction (CPR), cette instance paritaire (rédaction en chef et élus syndicaux de la rédaction) qui se prononçait sur les embauches, les mutations, les promotions, les sanctions.
Ainsi après le chef de la locale Amiens, c'est le responsable du projet "nouvelle formule" qui tire sa révérence en plein travaux sur le CP version VdN qui sera imprimé à Lille dès le 1er octobre, infligeant un nouveau camouflet à notre guide suprême.
L'avenir du journal va, selon nos informations, passer par l'Artois. Plus précisement par "L'Avenir de l'Artois". Cet hebdomadaire du Pas-de-Calais (quatre éditions), appartenant au groupe VdN, va perdre sa rédactrice en chef plus rapidement que prévu. Dès la fin de ce mois, elle devrait franchir la Canche pour s'installer le 1er juillet sur les berges de la Somme.
Certaines sources lui font miroiter le poste de chef d'édition à Péronne, d'autres l'affectent à la locale Amiens. Nous poursuivons nos investigations.
Reste la fonction de rédacteur en chef délégué. Là aussi, la solution (comme nous l'avons déjà écrit) nous viendrait des "gentils ch'tis". Le chef de l'édition de Dunkerque serait pressenti. Là-bas, ils se réjouissent déjà de nous l'envoyer. C'est dire l'estime qu'ils lui portent.
(*) MISE EN GARDE. La CFDT met en garde tous les journalistes qui font jouer la clause de cession et qui perçoivent la prime photo. Celle-ci est conventionnelle. Or la direction refuse (en toute illégalité) de l'inclure dans les indemnités de départ. Vous êtes en droit de l'exiger et, en cas de refus, de la réclamer devant la Commission arbitrale.
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