Dont acte ! La CFDT ne polémiquera pas sur le sujet. Nous avons pris nos responsabilités en signant cet accord. Une signature défensive, comme nous l'avons expliqué en son temps (lire "La CFDT signe l'accord sur le temps de travail", le 4 février 2011), loin de nous satisfaire mais malheureusement conforme aux engagements de la VdN en la matière.
Rappelons que les 200 jours travaillés par an sans compensation faisaient partie du plan de reprise du journal présenté en 2009 par les "gentils ch'tis" et approuvé par l'ensemble des élus CGT du Comitié d'entreprise, son secrétaire en tête. Une seule voix s'y était opposée : celle de l'élu journaliste CFDT.
Demain, nous aurons à négocier un nouveau texte. La CFDT entend prendre toute sa part à son élaboration et à son amélioration. Tant mieux si la dénonciation du précédent par le SNJ et la CGT permettent d'aller plus loin.
Car depuis la reprise du journal, nous assistons effectivement à "un recul sans précédent en matière d'acquis sociaux" qui s'est matérialisé dès juillet 2010 par la signature d'un accord salarial où les jeunes journalistes ont perdu plusieurs centaines d'euros. Et celui-là, la CFDT ne l'a pas signé.
Les bons comptes...
Autre retour à la case départ : celui du responsable financier. Après six mois passés à Lille, il revient au bercail, "suite aux difficultés rencontrées pour pourvoir à son remplacement" à Amiens, comme le stipulent joliment les "gentils ch'tis".La chef de service recrutée via un cabinet spécialisé n'a visiblement pas donné satisfaction et la direction l'a aimablement invitée à quitter l'entreprise le 20 mars prochain.
Le mois dernier, la direction n'avait pas été en mesure de présenter les comptes de résultats au Comité d'entreprise. Elle avait mis ce retard sur des problèmes informatiques. Le problème était visiblement ailleurs.
Concurrence
"20 minutes", le quotidien gratuit actuellement diffusé dans 14 villes de France, sera présent à Amiens dès le mercredi 16 mars 2011. Le journal l'annonce sur son site. La capitale picarde figure en tête de liste (alphabétique) des vingt nouvelles agglomérations qu'il entend desservir.Cette arrivée ne semble pas inquiéter notre rédaction en chef, particulièrement discrète sur le sujet, et toute auréolée d'un frémissement des ventes depuis le lancement de la nouvelle formule. Pourvu que "20 minutes" ne gâche pas cette euphorie.