Un organigramme "confidentiel"

Il est classé "confidentiel" mais circule déjà dans toutes les mains. "Il", c'est le nouvel organigramme de la rédaction. Un monument qui méritait bien le recrutement d'une consultante de presse pour l'établir.
Premier constat : la hiérarchie déjà en place a assuré en priorité son petit confort. "albertlondres" qui, depuis son arrivée, s'est employé à promouvoir les plus serviles pour faire son travail, conserve sa bande de quatre collaborateurs directs. "Les cinq doigts de la main" (avec lui dans le rôle du majeur ?), a-t-il lancé un jour à la CFDT. "Vous ne parviendrez jamais à nous diviser."
Le secrétaire général de la rédaction ne devait pas être remplacé. Son poste sera cependant occupé par un nouveau numéro 2 au titre ronflant de "rédacteur en chef délégué". La perle rare est en voie de recrutement. Une annonce a été passée auprès d'un organisme spécialisé, comme l'ont révélé nos amis de FO. A la CFDT, on est prêt à parier qu'il arrivera en ligne directe de la VdN qui, dès la fin 2009, cherchait déja à caser un espion à Amiens.
Malgré toutes les qualités que leur reconnaît "albertlondres", il faut croire que ni lui, ni "laVoixdesonmaître" n'ont jugé les trois autres doigts de la main assez compétents pour occuper le poste. A leurs yeux d'ailleurs aucun des quelque 80 autres journalistes de la rédaction n'en a l'envergure. Le mépris, toujours le mépris !
Deuxième constat : "laVoixdesonmaître" l'avait dit et répété : " Il n'y aura pas de rédacteurs en chef adjoints". La super consultante a donc créé deux postes d'"adjoints au rédacteur en chef". Admirez la subtilité !
Même si les deux noms ne sont pas encore (officiellement) placés dans les cases, la CFDT ne prend aucun risque en révélant que l'un ira à l'actuel secrétaire général adjoint (qui aura aussi autorité sur la documentation) et l'autre au chef de la départementale Somme qu'il faut bien recaser puisque son poste est supprimé. Il aura pour sa part autorité sur les 2 journalistes prévus pour Internet.
Rédacteur en chef délégué et adjoint au rédacteur en chef dépendront directement du rédacteur en chef.
Vient ensuite, sous le rédacteur en chef délégué, un chef de Desk. Il aura sous ses ordres l'actuel service IG-Mag-Tour de contrôle (8 journalistes), les nouvelles cellules "faits divers justice" (3 journalistes) et "actualité" (3 journalistes aussi). Un nom est déjà sur toutes les lèvres, celui de "Monsieur Irma". Il squatte depuis plusieurs semaines le bureau laissé vacant par le secrétaire général de la rédaction et à l'oreille d'"albertlondres". Et il faut bien récompenser un si fidèle collaborateur.
Troisième constat : l'effectif de la rédaction est établi à 82 (et non 80 comme annoncé initialement). Nous perdons malgré tout 10 postes, ce qui n'est pas rien.
Six chefs d'édition vont être installés à Amiens (agglo Amiens, Amiénois, Doullens) avec 12 journalistes, à Abbeville (Mers) avec 8 journalistes, à Péronne (Montdidier, Albert) avec 8 journalistes, à Beauvais (Clermont, Creil) avec 8 journalistes, à Compiègne (Noyon) avec 7 journalistes et à Saint-Quentin avec 6 journalistes.
Le service des Sports aura une équipe de 9 journalistes et le service photo est maintenu à 3 journalistes.
Un service infographie sera animé par deux salariés du pré-presse.
Conclusion : si avec un tel organigramme, "albertlondres" dont la politique rédactionnelle est jusqu'à présent un échec patent, ne parvient pas à redresser les ventes, il devra songer à se couper au moins un doigt. Le majeur ?