mercredi 23 juin 2010

"Digressions obsessionnelles"

Il paraît qu'à la direction du CP personne ne lit nos élucubrations. C'est si vrai que notre ami "albertlondres" - qui cultive le sens de la litote - ne commente jamais nos "digressions obsessionnelles (le) concernant".
Il les commente si peu qu'il a cru bon d'adresser à toute la rédaction une longue mise au point après nos révélations sur sa gestion calamiteuse de la mise à l'écart du commissariat d'Amiens d'un de nos confrères (lire "le pipi des pioupious").
Dès qu'ils ont découvert sa note, les journalistes du CP se sont précipités sur notre blog. Quel succès ! On a explosé l'audimat.
Ne sachant pas comment le remercier pour cette publicité inespérée, on a décidé de publier ci-dessous son message afin que tous ceux qui n'en ont pas eu l'exclusivité en profitent.
"Vérifier ses informations"
"Ce n'est pas maintenant que je vais commencer à commenter les digressions obsessionnelles me concernant. A chacun de se forger son opinion.
" Autre chose est de travestir la réalité sur un point concernant le fonctionnement de la rédaction. Les choses sont simples. Ce qui suit a fait l'objet d'échanges avec la rédaction d'Amiens, dans les locaux de la rédaction d'Amiens, et il eut été plus simple de vérifier ses informations plutôt que de se livrer à des interprétations erronées et malveillantes :
" 1- Oui, l'un de nos confrères, qui assure l'intérim du Grand Amiens, s'est vu interdire l'accès du commissariat. Ce n'est pas acceptable, nous l'avons dit ; nous avons agi.
" 2- Non, ce n'est pas un papier mais une photo qui est à l'origine de cette décision. Une photo, il faut le savoir, qui était susceptible d'entraîner une mise en cause de notre confrère, donc du journal, parce qu'elle aurait été " mise en scène". Des suites pénales n'étaient donc pas exclues : chacun conviendra, dans ces conditions, qu'il convenait de trouver une issue positive pour tous. Je dis bien pour tous.
3- Non, notre confrère n'a pas appris sa " disgrâce" après ses vacances. Je lui ai dit avant ses vacances qu'il y avait un risque de "disgrâce" ; c'est à son retour de vacances, en se rendant au commissariat, qu'il a constaté l'application de cette décision.
"4- Non, je n'ai pas feint d'ignorer la mesure. D'abord en provoquant une réunion avec la rédaction d'Amiens. Ensuite en faisant le nécessaire pour obtenir la levée de cette décision, selon un principe d'évidence.
"5- Le meilleur soutien qui vaille, dans un tel cas, ce n'est pas de bloguer en boucle mais de résoudre le cas. C'est chose faite. Notre confrère a repris ce lundi sa tournée au commissariat. Il vous confirmera la réalité de la chronologie."
Commentaire du commentaire
"Les choses sont simples" écrit "albertlondres". Elles le sont tellement qu'il estime nécessaire de se justifier en CINQ points... pour énoncer des contrevérités sans oublier d'asséner sa leçon de morale favorite : "Il eut été plus simple (c'est un mot qu'il aime bien : ndlr) de vérifier ses informations".
Eh bien, après vérification, on persiste et signe. On a même l'outrecuidance de commenter le commentaire.
1 - Merci de confirmer la véracité de notre information. Mais pour le "nous avons agi", il faut relativiser. L'affaire remonte à la fin avril. Elle n'a été résolue que... début juin.
2 - Quel art de la sémantique ! Distinguer le papier de la photo pour en faire un argument spécieux, bravo ! On n'y avait pas pensé. Le mot "papier" recouvrait bien entendu l'ensemble.
Quant aux "suites pénales (qui) n'étaient donc pas exclues", il faudra, dans un prochain mail, nous donner les articles législatifs qui les permettraient.
3 - On maintient que le confrère a appris sa disgrâce à son retour de vacances. "Je lui ai dit avant ses vacances qu'il y avait un risque de disgrâce", reconnaît d'ailleurs "albertlondres" qui parle de "risque" et non pas de sanction prononcée.
4 - La réunion provoquée avec la rédaction d'Amiens a été efficace : les confrères ont tous refusé de faire la tournée des faits divers en solidarité avec le puni. Ce qui ne l'a guère ému. "albertlondres" devait "faire le nécessaire" en une semaine. Il l'a fait en presque 6 semaines. Une période pendant laquelle il ne s'est plus rien passé en ville. A part ça, il n'a "pas feint d'ignorer la mesure".
5 - On n'a pas fini "de bloguer en boucle". "albertlondres" a ce talent propre à tout bon journaliste qu'il nous alimente, presque chaque jour, en sujets.

On allait oublier : l'affaire du commissariat s'est réglée au moment où nous la mettions en ligne. Ce qui permet à notre spécialiste du mail de parader en disant que la tournée a repris.

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